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Pierre Meur

Pierre Meur

Que suis-je ? Je suis un libre-penseur et un humaniste. Je refuse tout autre étiquette parce que celles-ci nous enferment plus qu’elles nous libèrent. La libre-pensée est née de l’affrontement de l’ordre clérical oppressif et des intellectuels de la société civile qui aspiraient à la simple expression dans un cadre qui ne soit plus imposé et convenu. Elle a proposé le déisme pour l’opposer au théisme qui était la marque de l’oppression de l’époque. Sa plus grande victoire a été la laïcité qui avant d’être une institution a été la marque philosophique des libres-penseurs.

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  • Premier article le 18/09/2008
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Derniers commentaires



  • Pierre Meur Pierre Meur 18 septembre 2008 18:20

    El bourrico a écrit : "Cette phrase ne veut rien dire, la liberté ne s’arrête pas ou commence celle des autres, c’est une expression consensuelle qu’on nous sort à tour de bras, mais vide de sens ..."

     

    Alors l’expression "liberté d’expression" n’a pas de sens non plus. La liberté sans contrainte n’existe pas. Il y a des contraintes inéluctables comme la mort, par exemple, et personne ne songerait même à s’insurger contre elle. La contrainte sociale, elle naît de la perception de l’individu d’abord de sa propre liberté contrainte. En réalité, le principe de réciprocité implique le droit de répliquer par une contrainte de même valeur à une contrainte qui nous est imposée. Si vous affirmez votre intention de me tuer pour augmenter votre propre liberté, vous m’autorisez implicitement à avoir la même intention à votre égard, ne fusse que pour défendre ma propre liberté.

     

    Une société est bâtie sur le principe de la plus grande alliance, donc de la moindre nuisance. L’inverse, c’est le libéralisme. Poussée à sa radicalité, la liberté individuelle exprime sa volonté de n’être pas contrainte, et niant le principe de réciprocité lui-même elle s’autorise même à contraindre la liberté d’autrui.



  • Pierre Meur Pierre Meur 18 septembre 2008 17:58

    C’est parce que vous partez d’un point de vue individuel. Ce que vous dites est-il faux ? Non, mais ce n’est qu’un point de vue. Il y a également un point de vue relationnel où l’individu n’est plus le centre du regard, mais un des composants de la relation. C’est de ce point de vue dont je parle. Ce point de vue est-il faux ? N’en déplaise à l’individu, de sa naissance à sa mort sa vie n’est qu’une suite de mises en relation. Le paradoxe de la conscience individuelle c’est de croire qu’elle porte un regard extérieur sur les choses, alors qu’en fait, l’individu est inclus dans la société.

     

    En ce qui concerne votre deuxième paragraphe, je suis d’accord sur la confusion qui existe entre la liberté d’expression et ce que vous apellez la "liberté d’éructer".



  • Pierre Meur Pierre Meur 18 septembre 2008 16:04

     En fait liberté d’expression et la censure concerne toute les deux l’expression, et chacune représente un point de vue qui veut et peut se justifier. C’est justement dans le refus de trouver un équilibre relativiste, et donc cohérent, que se trouve la radicalité des uns et des autres.

    La censure et la liberté d’expression s’opposent dans le point de vue de leur noyau dur. Les noyaux durs monologuent, c’est en cela qu’ils sont opposés.



  • Pierre Meur Pierre Meur 18 septembre 2008 06:44

     Je suis d’accord avec vous, les vrais responsables sont ceux du journal qui n’ont même pas visionné les échantillons.

    Espérons que ceux du journal porno-gay l’ont fait, sinon leurs lecteurs ont dû être déçu, voire désorientés smiley

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