Une chose :« Dès que l’on se penche sur les coûts réels, on comprend qu’il est plus judicieux pour l’Etat de favoriser au maximum l’inclusion des élèves à besoins éducatifs spéciaux dans les structures ordinaires... sauf que les moyens ne suivent jamais. » La question n’est pas plus et encore plus ! La question est supprimer ou diminuer des places en H. de J. en IME, en MAS pour les adultes (à 160 000€ la place en investissement !), pour les déployer ailleurs, dans l’inclusion, + les SESSADs et les SAMSA. Voilà pourquoi la Cour desComptes DOIT mettre son nez là dedans. La solution est là. Mais il faut du courage politique, se mettre à dos les associations UNAPEI, le service public de psychiatrie, le business de la construction des MAS, etc...
Compte tenu que je ne suis pas egalited, mais « compagon de route », je laisse de côté le lien évenuel avec les vaccins.
Concernant la seconde question c’est plus simple : il y a un fort consensus des gens qui participent à ce groupe vers une orientation générale. Car pour affiner la question il faut en préalable que la Cour des Comptes se saisissise du dossier et passe au scanner les coûts réels des hôpitaux de jour, des IME, des SESSADS, des prises en charge en libéral, des structures dites « expérimentales » etc...
Il me semble que le consensus va du côté de la « desinstitutionalisation » raisonnable (en conservant ce qu’il faut, mais pas plus) pour aller du côté de l’inclusion raisonnable avec developpement important des SESSADs et SAMSAs (pour les adultes) pour l’aide et le suivi insitu.
Les tenants purs et durs du tout ABA en structures dites expérimentale" sont minoritaires, et je m’en réjouis, car c’est un leurre, un moyen d’enfumage des parents. Ce que prouve egalited est que les familles sont à présent beaucoup plus informées qu’elles ne l’on jamais été et que l’on aura du mal à leur faire prendre longtemps des vessies pour des lanternes.
1 Je suis lié à Egalited par de simples liens de sympathie, voir d’amitié avec certains parents qui y écrivent. Ils m’ont accueilli lorsque j’étais moi-même, tout psychiatre que je sois très en colère et un peu desesperé devant les violences institutionnelles l’incompétence et la connerie de certains de mes confrères à propos d’un autiste dont je m’occupais. Ce jour là je me suis dit : « il y en marre » ! Depuis je suis avec eux, même si parfois je ne partage pas totalement tous leurs points de vues. Ils ont appris à me supporter moi aussi lorsque je parle de mon ami de plus de 30 ans, Pierre Delion (dont je ne partage pas la position sur le packing).
2 Concernant le livre de Golse, je n’ai fait qu’une analyse certes humoristique,car « on peut rire de tout », mais honnête sur le fond. Je ne connais ce monsieur qu’à travers ses travaux et ses innombrables interventions médiatiques. Je n’éprouve aucun sentiment vis-à-vis de lui et suis totalement indépendant. Simplement il m’irrite dans ses exercises hypocrites tentant de séduire les parents tout en campant sur sa position de la « mauvaise mère ». Par ailleurs son adhesion aux délires de la tribu Tustin-Anzieu-Kaëz-Haag, symétriques aux délires de la tribu lacanienne, ça commence à sentir sérieusement le rance !
3 Il serait plus que temps que les psychanalystes, gens intelligents, cultivés, souvent humainement valables, quittent ces sillons des délires théoriques et rejoignent, sans déchoir, avec les honneurs, la recherche et les voies raisonnables de prise en charge des autistes et des enfants et adolescents differents.