Le texte de Cephale est déséquilibré. Profondément. A se demander s’il ne s’agit pas simplement d’un exercice d’agit-prop. Ou peut-être d’un texte désoeuvré. Alors voici une réponse ... énergique.
Les thuriféraires du texte de céphale l’encensent (Marsupilami m’a bien fait rire), les autres (bravo Vincent) essaient modestement de rééquilibrer le brûlot. Pas facile surtout face à un dogmatisme qui n’a toujours rien compris de l’échec de la TOTALITE des expériences de socialismes et communismes dans le monde.
Ceux-là même qui étaient pour Mao, pour Lenine / Staline, pour Pol Pot, pour tous ces "grands" hommes qui n’ont laissé derrière eux par millions que misère humaine, désespoir durable et profonde désolation. Et parfois je me souviens avec frissons du nom de cette ordure, qui devint président et chancelier du Reich après le plébiscite du 19 août 1934, vous vous souvenez ? Il était également leader du parti socialiste local (le parti national "socialiste" ouvrier). Funeste destin que celui de ces dogmes totalitaires qui ont tous dégénéré en culture de la mort.
En France, on dit timidement que la gauche n’a toujours pas fait sa révolution. Que n’a-t-elle écouté Nikita Kroutchev ! Et il n’y a qu’à voir où elle en est arrivée aujourd’hui. Vous en trouverez les signes de sa triste condition dans le texte de Cephale. Sa pensée n’est pas libératrice : elle enferme. Elle ne prospère que lorsque la misère survient et que l’homme devenant dépendant sombre dans l’assistanat. Son ennemi en fin de compte reste l’Homme libre. Celui qui ne pense pas dans le même format. Celui qui pense différemment. En fin de compte, celui qui n’est pas dépendant, celui qui n’a besoin de personne, celui qui vit de son labeur. Celui qui pourra s’opposer.
Les sources variées que cite Cephale sont toutes à gauche et au dela. "Alternatives économiques" vision équilibrée ? LOL comme dit ma fille. Et puis et toujours cette rengaine rancie contre les USA, vision tronquée des esprits mesquins des petits commissaires du peuple. Pourquoi avez vous si peur d’une vision équilibrée de notre monde ? Vous qui avez inventé l’autocritique, pourquoi ne vous l’appliquez pas à vous même ? La pensée des manuels scolaires en économie est corrompue pour une raison que vous connaissez bien : elle donne du monde une vision tronquée, la votre, monochrome et n’encourage pas à la réflexion. Elle gémit, maugrée, geint comme noyée dans une mer d’envie et de jalousie qu’elle transforme en aggressivité envers ceux qui n’ont pas besoin d’elle. Comme si elle préparait pour demain ces hordes de citoyens dont l’assistanant était le but dans la vie. Même Rocard en arrive à la conclusion, est-ce peu dire ?
Mais pas besoin d’autodafé. Car les autodafés sont l’oeuvre de ces "grands" hommes décrits plus haut. Il suffit simplement de rééquilibrer le message dans les manuels. De laisser les élèves se faire une idée. De leur apprendre à penser par eux mêmes. Est-ce si dangereux pour vous ? Après tout, n’est-ce pas cela la liberté ? Pour terminer, voici le message d’un grand homme dont le message m’a toujours rechauffé l’âme. Inscrit sur sa tombe vous lirez :
"Je sais dans mon coeur que l’Homme est bon, que ce qui est vrai finira toujours par triompher, et qu’il y a une raison et une valeur à chacune de toutes les vies".
Cephale je vous laisse en deviner l’auteur. Non ce n’est pas Lenine ni aucune de vos idoles.
Je pense être bon public. Souvent je me trouve prêt à laisser passer les ficelles un peu voyantes. Tant que le spectacle est bon, pourquoi pas ? Mais là, franchement, voyons, courir après les deniers dépensé par le Président pourrait être une activité divertissante mais pas de la manière dont vous vous y prenez.
De longues années de fréquentation avec d’excellents représentants syndicaux m’ont appris à distinguer les bons et les mauvais relents de la dialectique appliquée. Il existe une branche de la dialectique nommée "dialectique éristique" dans laquelle l’objectif de l’orateur est d’avoir toujours raison peu importe les arguments, de gagner en mettant son adversaire dans une situation de laquelle il ne peut sortir vainqueur.
C’est exactement ce que vous faites, le grain de votre toile est d’ailleurs assez gros. Dans votre exemple, la question est posée de telle manière que le Président ne peut sortir autrement que perdant :
- le président se fait payer des vacances et vous demandez en contrepartie de quoi et sous-entendez "corruption".
-le président se paie des vacances aux frais du contribuable et vous criez au scandale de la dilapidation des fonds publics.
Saupoudrez le tout de montants qui rendent les lecteurs envieux (vous êtes allé jusqu’à aditionner les dépenses, vols d’avions, semaines de location etc) et vous pensez avoir réussi à réunir les éléments qui vont venir semer le trouble et la discorde sur ce sujet.
La ficelle est grosse et nous renvoie aux bonnes années de la propagande de Radio Moscou, ou Radio Tirana. Si vous voulez vraiment me divertir à l’avenir, il vous faudra aborder le sujet sous un angle bien, bien plus fin et user d’arguments autrement mieux constitués notamment en matière de dialectique.
Enfin, merci tout de même pour la récréation. Je pense tout de même qu’Agora Vox mérite mieux.
Et pendant ce temps, le traité de Lisbonne est passé et très peu de nos journalistes nationaux ont eu le courage d’en parler. Carla oui, traité de Lisbonne non. C’est à se demander. Alors se livrer à une corrida en direct lors des voeux, quelle importance ?
Est-ce seulement moi ou bien les infos (notamment le 20H) sont de plus en plus orientées "faits divers" ? C’est à dire rien de très important pour le pays, et pendant ce temps les vrais sujets ne sont plus abordés ?
Hanna Arendt l’avait décrit : "vous serez graduellement abreuvés de faits divers, les thèmes préponderant disparaitront [...] puis seuls les sujets mineurs seront soumis à votre vote, les vraies décisions importantes sur des sujets majeurs ne feront plus l’objet d’aucune consultation [...]"
Ah, les pièges de la lecture au premier degré. Loin de moi l’idée de me moquer et de penser que vous n’êtes qu’un gueux lisant mes lignes. Prompt à la réaction ? certainement, rapide à l’auto-flagellation ? à voir. Je ne pense pas que l’intelligence se mesure au portefeuille, quoique elle s’estime par contre certainement au nombre des fautes d’orthographe.