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Pierrick

Webmestre du site internet Ouiaubreton.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/05/2008
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Derniers commentaires



  • Pierrick 10 juillet 2008 18:11

     Chère Dolorès, je vous trouve assez drôle à vous énerver ainsi, toute seule.

    En premier lieu, parce que vos réactions montrent que vous n’avez pas lu, ou pire, que vous ne ovulez pas comprendre mon article qui veut défendre la République et les langues régionales. Car je suis convaincu que les deux vont parfaiement ensemble et se renforcent même.

    Ensuite parce que ma seule arrogance est detenter de  répondre, calmement, à l’ensemble des commentaires publiés ici. Même quand ces commentaires me semblent éloignés de l’objet premier de mon article.

    Et pour l’arrogance, excusez-moi, mais vous semblez bon professeur. Le 24 juin, vous étiez "gacée d’entendre parler de "langues régionnales" alors qu’il serait plus juste de parler de dialectes ou de patois." Désolé, non ! Les linguistes ne raisonnnent pas comme vous. Vous récidivez le 26 du même mois avant d’avancer cette fois cette nouvelle idée qu’avec les langues régionales, on (qui ?) "voudrait diviser pour régner." En passant, vous crachez sur  "les politiques" qui  "ont pris soin de proceder par étapes pour amener des Français à partager leur point de vue, et ils sont assez retors pour dissimuler leur but et ne pas l’avouer." Après, ce sont les pleurs pour nos "pauvres enfants livrés en patûre sur l’autel des particularismes régionaux !"
    Et vous vous dites "écoeurée de voir   que sous la pédagogie se cachent des objectifs politiques : diviser pour mieux régner."

    Je vous laisse à vos fantasmes. Ce n’est pas mon sujet. Je pense, avec un certain nombre d’autres gens, que le bilinguisme précoce est une chance pour nos enfants. Je vois, souvent en Bretagne, des enfants en Bretagne qui ont la chance d’en bénéficier en Bretagne. Leurs parents ne sont ni autonomistes, ni moins républicains que vous ou moi. J’aimerai que cet enseignement se généralise parce que j’en vois, j’en vis l’intérêt... et je partage donc l’avis d’un certain nombre de linguistes qui écrivent que le biinguisme français-langue régionale semble plus profitable que s’il est pratiqué avec une langue étrangère, en particulier l’anglais. Notamment pour des raisons d’environnement, et de richesse culturelle.

    Vous avez un autre point de vue. C’est votre droit. Comme c’est le mien de penser que vous êtes dans l’erreur. J’ai déjà expliqué en quoi vos arguments ne me semblaient pas convainquants. Appelez cela être buté si ça vous fait plaisir. Pour ma part, j’appelle cela défendre une conviction. Et sur le terrain de l’arrogance, j’ai l’impression que la mienne est plus modeste que la vôtre.

    Cela ne m’empêche pas de vous saluer, selon l’usage.

    PLF.




  • Pierrick 26 juin 2008 21:18

     Désolé, Madame, mais je pense que vous vous trompez.

    Il n’y a rien de choquant à ce que, pour certains postes, une compétence en breton soit demandée et parfois même impérative pour occuper un emploi. Expliquez moi comment un journaliste écrira son article dans un journal édité en breton s’il ne parle pas le breton ? Expliquez comment former des adultes ou des enfants au breton si l’enseignant, le formateur ne parle pas breton ? Expliquez moi comment travailler, dans une médiathèque, sur des livres édités en breton, si on ne parle pas breton ? Comment être correcteur d’un livre édité en breton si on ne parle pas la langue ? Comment animer une émission de radio ou de télévision en breton ? Doubler une série télé ou un dessin animé ?... Dois-je prolonger la liste ?

    Allez à l’APEC ou consultez l’Express ou les Echos... Combien d’annonces ou l’anglais est exigé ? Ou l’allemand ? Ou souvent aujourd’hui le chinois ? Le coréen ? 

    Dans le premier cas, ce serait du communautarisme qu’il faudrait combattre ? Dans l’autre, l’effet d’une mondialisatiojn qu’il faudrait accepter ?

    Non, désolé ! Vous vous trompez de combat.

    En premier lieu, et c’est pour cela que mon article parle de l’Europe, je sui profondément attaché à la démocratisation politique de l’Europe qui ne se fera pas dans le cadre des Etats tels qu’ils sont organisés aujourd’hui, et particulièrement en France avec une centralisation des pouvoirs dépasséi. Il y a de nombreux acquis (liés aux Lumières) dans notre République qu’il conviendrait de défendre et d’exporter dans le reste de l’Europe. Nos politiques sont beaucoup trop frileux sur ce point. Il faut aussi profiter des acquis des autres pays qui peuvent, qui doivent nous servir d’exemples.

    Ensuite, demander pour un emploi une compétence particulière en langue est, dans les exemples que je viens de citer, une exigence incontournable. Le communautarisme n’a rien à voir là dedans. Vous pouvez apprendre le breton sans vivre en Bretagne. Il faudrait d’ailleurs évelopper son enseignement hors de Bretagne, et en premier lieu en région parisienne. Une fois de plus, sur ce terrain, ce sont les écoles DIwan qui, à Paris (c’est bien hors de Bretagne ?) montrent la voie. Sans compter que l’enseignement par correspondance fonctionne aussi très bien. Pas d’exigence de territoire. Pas d’exigence de sang. Pas de ghetto. Suis-je clair ?

    Et ce qui est vrai pour le breton l’est aussi bien-sûr pour les autres langues.

    Enfin, dans cette période où le ministère de l’éducation nous ramène à une école du B.A. BA de l’ancien temps sans tenir compte de toutes les avancées pédagogiques, au mépris de l’avis des enseignants-mêmes, et par pur opportunisme électoraliste destiné à satisfaire une minorité droitière, pour ne pas dire plus, j’affirme une nouvelle fois, et je suis loin d’être isolé sur cette idée, que le bilinguisme, et surtout le bilinguisme précoce permet d’nanvisager l’éducation de nos enfants d’une façon beaucoup plus ouverte, beaucoup plus riche d’avenir pour nos enfants. Que ce bilinguisme les ouvre au monde et les prépare au mieux à cette société multiculturelle et inévitablement multilingue dans laquelle ils vivront demain (qui soit dit en passant est loin d’être rose !).

    Les langues régionales et toutes les langues minoritaires participent de cet avenir. Le français, lui même langue minoritaire dans le monde, subira le même sort que les autres.

    Lions-nous, au lieu de nous diviser. Et pour cela, reconnaissons à chacun la liberté de ses choix et de ses paroles. Quelle que soit la langue qu’il parle ou a envie de parler.

    Cordialement,

     

    PLF



  • Pierrick 26 juin 2008 17:46

     Cher Monsieur, vous vous trompez.

    Le bilinguisme scolaire, ce ne sont pas des cours en plus. C’est apprendre plusieurs langues. C’est surtout apprendre EN plusieurs langues. Les enfants bilingues français-breton, par exemple, selon les écoles, ont des cours d’histoire, de sciences, de musique... en breton. Et c’est bien là qu’est la différence, surtout si ces enfants commencent dès la maternelle.

    Ce n’est pas non plus facteur de coût. Les enfants bilingues ne sont pas des enfants en plus. C’est la manière d’approcher leur enseignement qui est différente, l’organisation pédagogique de l’école qui est différente. Leurs professeurs ont compétence dans leu matière propre... mais ils ont aussi compétence dans une autre langue.

    Cela ne coûte pas plus cher qu’un enseignement monolingue. Cela ne demande pas plus d’enseignants. Ca demande simplement de penser l’enseignement de façon différente.

     

    Cordialement.



  • Pierrick 26 juin 2008 17:28

     Pourquoi pas accepter votre conclusion car effectivement, de la même façon qu’il y a des exceptions à toute rêgle, le bilinguisme scolaire peut, ou pourrait ne pas convenir à certains enfants, dans certaines situations. 

     

    Il n’en reste pas moins que l’apport des neuro-sciences ces 20 dernières années (voir les ouvrages de Gilbert Dalgalian, et en particulier son dernier livre) expliquent comment se fait l’acquisition des langues dans le cerveau. Et le bilinguisme précoce, loin de générer une "charge de travail" supplémentaire à l’enfant, construit son patrimoine neuronal d’une façon différente que pour un enfant monolingue. Dès lors, ses acquisitions dans la petite enfance lui permettront d’acquérir ensuite d’autres langages avec beaucoup plus d’efficacité et beaucoup plus de facilité. Accessoirement, cela lui permettra aussi d’être beaucoup plus à l’aise avec les mathématiques qui, soulignons le en passant, est aussi un langage.

     

    Mais cette construction neurobale est achevé à sept ans. D’où l’intérêt du bilinguisme précoce dès la maternelle. 

     

    PLF



  • Pierrick 24 juin 2008 17:39

    Je partage votre point de vue et j’y suis conforté par le fait que j’ai vécu dans une grande part des régions françaises et 15 ans à Paris.

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