En vérité c’est la mois de juin 2010 qui a été le plus chaud depuis un siècle.
Ce phénomène s’explique bien par la présence de El Nino.
Pour l’année 2010, il faut attendre le bilan après le 31 décembre 2010 qui est le dernier jour de l’année.
Il faut arrêter de regarder la température sur une courte période et dans une pteite zone insignifiante comme la France (1 % des terres émergées qui elles mêmes ne représentent que 1/3 de la surface terrestre !) pour porter des conclusions pertinentes. L’évolution climatiques s’apprécie sur des decennies.
Il est exact que les températures terrestes se sont accrues de + 0,7°C au XX ième siècle.
On connait relativement bien l’origine de l’accident. Il s’agit de la rupture d’un tube de forage combiné avec la non fermeture d’une vanne.
L’explosion du 20 avril a fait 11 disparus.
Les émissions de pétrole léger sont d’environ 8000 tonnes par jour, soit environ 50 000 barils par jour. Cela a fait à ce jour, selon LE MONDE : 800 oiseaux morts, 138 tortues et 5 mammifères.
Le coût des actions en cours se monte à 2,4 milliards de dollars, l’indemnisation probable de l’ordre de 20 milliards de dollars.
BP disparaitra vraisemblablement dans les conséquences de cette catastrophe, l’action est passée de 700 à 300 euros.
Le remède à mon avis pour prévenir ou limiter ces accidents seraient les suivants :
- ne pas faire d’économie sur la sûreté et la sécurité,
- n’exploiter qu’après avoir mis au point et tester tous les moyens pour prévenir l’imprévu (recherche de scénarii)
- créer une autorité de sûreté nationale et internationale de contrôle indépendant des exploitants (s’inspirer de ce qui existe dans le nucléaire),
- former le personnel à la gestion des risques (définir un panel de scénarii).
Cela a un coût mais bien moindre que cette catastrophe.