il n’y a pas de différence entre PS belge et PS français, il n’y a pas de différence entre communautarisme linguistique (en Belgique ou en Corse) et communautarisme religieux, il n’y a pas de différence politique entre les communautarismes, qu’ils soient religieux, laicard, sexuel, régional, linguistique ou même professionnel. Les ghettos ne sont pas rares en France, tels le Marais, de nombreuses banlieues, certains quartier rassemblent même des professionnels.
En France, certains quartiers ne sont peuplés que de militaires. Ou que de fonctionnaires.
Le communautarisme, il faut bien le comprendre, est articulé (utilisé, provoqué, instrumentalisé) par les régimes Nationaux. Contrairement aux vraies Républiques.
je suis Français d’origine belge, naturalisé en 2001, par choix républicain.
C’était une erreur, car la France n’est pas une République, mais une Nation (je renvoie au double droit des Francs et à la Nation franque dont se réclamaient les nobles) càd un régime National.
Le PS ou « la gauche » n’est que la face « » du régime National, par opposition à la face de droite dite libérale. Nous avons en réalité, dans un cadre National (ce n’est pas pour rien qu’on appelle l’Assemblée « l’Assemblée Nationale » et non pas « l’Assemblée Républicaine ») des libéraux compassionnels et des libéraux conservateurs. C’est le cadre politique qui prévalait en 1848. Les analogies entre « sarko » et le coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte sont donc fondées.
« La gauche » c’est le socialisme plus les notables compatissants.
Mon explication de la dérive du PS se résume par un acronyme : mascialisation. Le PS est noyauté par un ensemble de groupes communautaristes, qui utilisent sa force politique dans un cadre National, càd dans un débat élitiste.
Le PS actuel n’a rien de socialiste et en tant que « gauche » il ne peut pas réussir dans un paradigme politique National.
Le probleme est que le PS est « mascialisé », càd controlé par des communautarismes Nationaux, c’est un noyautage élitiste : le PS n’est qu’un moyen d’élire une...élite compassionnelle.
Votre article pèche parce qu’il ne rend pas compte de la DECONNECTION entre l’organisation de Royal aux présidentielles (ce qui a donné le Royalisme en externe) et les groupes intenes du parti, qui ont donné le Ségolénisme (voir les contributions ségoléniste’s du « Parti Railleur »).
Je vous invite à lire le livre de Lefebvre et Sawicki (« la société des socialistes ») et à comprendre la déconnection qui présidait entre le Parti et l’équipe présidentielle de Royal lors des dernieres élections présidentielles. Cette déconnection explique le clash récent entre Peillon et Royal.
Le Royalisme n’est donc qu’un épiphénome : le PS doit etre refondé, mais pas sur des bases « de gauche ». C’est je pense la leçon du Mitterrandisme : il faut se rappeler que Mitterrand et ses amis étaient depuis 1943 des Nationaux.