Virer tous les opposants de Mélanchon du parti ? Traiter les alliés de punaises ? Admettre que l’on ne fera aucun compromis ? Voici quelques faits qui soulignent mon propos, hors toute manipulation. Et si Mélanchon avait vraiment voulu faire gagner son camp, il se serait mis en retrait. En tant que partisan d’une gauche humaniste, solidaire et visionnaire, je regrette vraiment la présence de ce sinistre personnage, qui sert d’épouvantail et de parfait « opposant » au système.
Maintenant je suis très septique sur notre démocratie, et n’attends pas grand chose du vote, ni de Ruffin. Si voter était utile, ce serait interdit !
Je serai moins critique sur l’éloignement de Ruffin de LFI.
Les méthodes utilisées dernièrement par ce parti et par Mélanchon lui-même les discréditent : sectarisme, fureur, provocation... Ils ne semblent pas œuvrer pour le bien de la France, et ne proposent aucune alternative crédible. De plus, ils sont grillés auprès de l’opinion publique, et ne peuvent espérer en continuant ainsi acquérir démocratiquement le pouvoir.
Notre démocratie est dévoyée, manipulée par les média, le peuple décérébré, peut-être est-ce une impasse d’espérer encore dedans, mais je pense quand même que Ruffin essaie de son mieux, pour le bien commun.
De la même manière que la foudre médiatique s’est abattue sur Jean-Marie LePen en 2002, elle viendra abattre Mélanchon en 2012 : danger de l’extrême gauche, isolement de la France... Avec nos 3h30 de télé quotidien, n’espérez pas l’absence de séquelles.
Mélanchon m’est plus sympathique que Hollande, mais il reste démagogique, et un peu trop autoritaire à mon goût.
Je n’aime pas spécialement Hollande, mais je suis un peu stupidement TSS. Pour maximiser la chance qu’il n’y ait pas un second mandat de malfrats va-t-en-guerre, j’irai voter sans convictions pour le PS.