Je ne crois pas que tous les espagnols soient comme vous dites, peut-être les jeunes qui ne se sentent plus mais à l’égal que pour tout, il ne faut pas généraliser. Pas tous les catalans sont des nationalistes, pas tous les basques sont des alliés de l’ETA et pas tous les espagnols sont impolis et altiers.
Pour le morcellement géographique je voulais dire la coupure entre les espagnols d’après leur lieu de résidence. Maintenant on ne vous dit pas « je suis espagnol » mais « je suis de La Rioja ou de Valencia » le sentiment d’appartenir a une unité nationale c’est perdu grâce â la politique d’éducation qui a morcellé l’étude de la géographie et de l’histoire par Autonomies au lieu laisser la général de tout le pays. A quoi sert d’apprendre seulement la géographie et l’histoire de l’Autonomie de Cantabria si on ne la connecte pas avec celle de toute l’Espagne ?
Que diraient les français si l’Alsace se déclarait autonome, si on instaurait l’alsacien comme langue principale et que l’enseignement du français occuperait seulement 2 heures par semaine, obligeant tous le monde à parler l’alsacien ? Et je vous dis l’Alsace comme je peux vous dire la Bretagne, la Picardie la Bourgogne ou n’importe quelle autre région française.
Ne nous surprenons pas si toutes les conséquences de cette politique d’éducation, néfaste, font des actuels espagnols des ignorants et incultes â l’image des ministres qui les répresentent (sauf des rares exceptions).
Pour César Vidal je connais bien ses émisions sur Esradio, je l’écoute tous les matins. C’est un excellent journaliste. Je n’ai pas encore lu l’un ou l’autre de ses livres mais j’ai vu certaines critiques sur la non veracité de ses citations litteraires. Je ne peux pas en juger de ce point de vue.
Je pense plutôt que M. Aphatie souffre de sinistrose. Rarement j’ai entendu l’un ou l’autre de ses entretiens matinaux dans lequel il se montre optimiste. En plus il a la particularité de couper la parole à tous ses interlocuteurs sans attendre qu’ils aient fini leurs réponses. C’est agaçant, à la fin !! On dirait qu’il aime s’entendre poser des questions et que les réponses lui sont indifférentes... A part ça, j’aime bien son impertinence journalistique.
De rien vergobret. C’est un livre édifiant et surprenant. Je suis la politique espagnole depuis une treintaine d’années et voir les dérives nationalistes et la remontée des haines post-guerre civile dans la jeuneusse actuelle me font croire que les espagnols sont tombés sur leurs têtes, ça prouve que les politiques d’éducation appliquées depuis l’arrivée des socialistes au pouvoir (Gonzalez + Zapatero) ont contribuée largement à cet état des choses. Les espagnols ne se sentent plus espagnols que lors des rencontres sportives. Le morcelement de leur pays c’est fait non seulement du point de vue géographique mais intellectuellement aussi. Vraiment dommage !!!
A ceux qui pensent que j’exagère je leur conseille le livre « La race catalane » de M. Francisco CAJA , écrivain essayiste espagnol, professeur du Département Histoire de la Philosophie, Esthétique et Philosophie de la Culture à l’Université de Barcelone, président de l’association Convivence civique de Catalogne. Lecture qui éclaircira le regard de quelques uns sur les vrais sentiments des nationalistes.
Bonne lecture à ceux qui n’auront pas peur d’affronter leurs propres fantômes...