Sans aller aussi loin dans le temps, ma mère est toujours traumatisée parce que quand elle est avait treize ans elle a mangée en cachette une tranche de jambon. quelques jours plus tard son père mourrait dans un accident de voiture. Elle a toujours vu ça comme une punition divine tombée sur son père à cause de son pêché...
Et ça c’était juste le début des année 60...ça évolue vite les mœurs...
En pratique j’en vois très souvent des musulmans qui boivent de l’alcool (du porc moins souvent quand même)
Tromper sa femme (ou son mari) c’est interdit autant pour les musulmans
que pour les chrétiens il me semble. Pour le chrétiens, rien que le fait d’y penser est interdit parti les 10 commandements. Pas le droit de tuer non plus, pourtant si tu regarde la plupart des familles militaires françaises, tu remarqueras que ce sont souvent de fervents catholiques.
Et les 10 commandement c’est quand même un peu l’équivalent des 4(5) piliers de l’Islam. Il n’y a pas beaucoup de chrétiens donc.
Il n’y a pas si longtemps, un catholique qui mangeait de la viande le
vendredi saint (ou tout vendredi de carême) se faisait limite
excommunier.
Tout est une question d’interprétation des textes et de mise en rapport dans le contexte de l’époque. Pour l’alcool, ce n’est pas tant d’en boire qui est interdit, c’est de s’enivrer, de se détruire la santé (mentale et physique). Si à l’époque de Mahomet il y avait des frigos et des vermifuges, le porc n’aurait probablement pas eu le même sort. Et la cigarette, pas explicitement interdite, mais elle ne devrait pas l’être pour tout bon musulman...
On ne juge pas la « ferveur » d’un croyant à son obéissance stricte aux autorités religieuses...enfin on ne devrait pas. La religion c’est dans le cœur pas dans la bouche.
Sinon pour en revenir à la fondue, la plupart des fromages me dégouttent rien qu’à l’odeur et je n’aime pas le vin...Tu parles d’un français :) Pour moi un bon curry bien épicé c’est vraiment un plat d’hiver.
Si du côté paternel, la souche remonte au XVIIème (siècle pas arrondissement :)), mon père était pied noir, le retour en France (avant la décolonisation) a été un déchirement pour.
Du côté de ma mère j’ai une grand mère polonaise et un grand père fils
d’émigré espagnol, lui même probablement émigré portugais.
Moi même suis né et ai grandi au pays basque, puis j’ai un peu vécu en Angleterre...
Au final je me sens plus proche d’un pote musulman d’origine yougoslave
qui ne crache pas sur une bière ou une tranche de saucisson et ne
supporte pas l’interprétation « orientale » (arabe, turc, perse, afghane...) du Coran. Que de mes copain
d’enfances au village ou de mon propre frère.
Alors français ? Oui pour le nom de famille, pour le passeport aussi, la langue naturellement.
Mais bon je rigole plus en regardant les monty python que devant Bigard. Je prend plaisir à manger de la viande les vendredi de carême. Je préfère 100 fois un curry thaï avec un bol de riz à une fondue au fromage
Je me sent citoyen du monde en attendant que l’on trouve une vie extra-terrestre, et là je deviendrai citoyen de univers (enfin s’ils ne décident pas de nous exterminer)
Je sais ça fait un peu bateau mais bon, un peu plus de simplicité ne nous ferai pas de mal.
Sans vouloir faire de pub (si un peu quand même), Amin Maalouf un auteur que j’apprécie beaucoup a écris (entre autre) un très bon livre sur ce sujet :
” Depuis que j’ai quitté le Liban Pour m’installer en France, que de
fois m’a-t-on demandé, avec les meilleures intentions du monde, si je
me sentais ” plutôt français ” ou ” plutôt libanais “. Je réponds
invariablement : ” L’un et l’autre ! ” Non par quelque souci
d’équilibre ou d’équité, mais parce qu’en répondant différemment, je
mentirais. Ce qui fait que je suis moi-même et pas un autre, c’est que
je suis ainsi à la lisière de deux pays, de deux ou trois langues, de
plusieurs traditions culturelles. C’est cela mon identité… ”
Partant d’une question anodine qu’on lui a souvent posée, Amin
Maalouf s’interroge sur la notion d’identité, sur les passions qu’elle
suscite, sur ses dérives meurtrières. Pourquoi est-il si difficile
d’assumer en toute liberté ses diverses appartenances ? Pourquoi
faut-il, en cette fin de siècle, que l’affirmation de soi s’accompagne
si souvent de la négation d’autrui ? Nos sociétés seront-elles
indéfiniment soumises aux tensions, aux déchaînements de violence, pour
la seule raison que les êtres qui s’y côtoient n’ont pas tous la même
religion, la même couleur de peau, la même culture d’origine ? Y
aurait-il une loi de la nature ou une loi de l’Histoire qui condamne
les hommes à s’entre-tuer au nom de leur identité ? C’est parce qu’il
refuse cette fatalité que l’auteur a choisi d’écrire les Identités
meurtrières, un livre de sagesse et de lucidité, d’inquiétude mais
aussi d’espoir.
Si on arrêtait un peu de se définir uniquement par opposition aux autres, on aurait peut être un peu moins tendance à se trucider allègrement.
Ce n’est malheureusement toujours pas encore assez rentable économiquement.
Le rendement n’est pas encore terrible faut compter entre 15 et 20% du rayonnement solaire reçu qui est convertit suivant la techno utilisée (40% dans le top du top, mais c’est juste pour les satellites).
Mais ça avance, les différentes techno ont juste besoin de mûrir (au soleil :) )
A mon avis, le boom des installations photovoltaïque chez les particuliers a été provoqué trop tôt. D’un point de vue écologique et économique.
Entre 2 à 5 ans d’utilisation pour rembourser l’énergie nécessaire à la construction d’un panneau.
Entre 10 et 15 ans d’utilisation pour rembourser l’achat des panneaux,
enfin si EDF continue à racheter l’électricité au prix qu’il
faut...Quelle est la durée de vie d’un panneau solaire au final ? 20 ?
25 ? 30 ans ?
Ca se recycle comment ? Comment on fait quand on n’aura plus de silicium ?
Plutôt que de donner des crédits d’impôts et forcer EDF à racheter à perte l’électricité produite, il aurait fallu investir plus dans la recherche, et expérimenter plus sur des centrales de production photovoltaïques pilotes...Et démocratiser chez les particulier une fois que l’on a une solution bien maîtrisée (de la construction au recyclage en fin de vie) et réellement rentable. Et encourager plus l’isolation des logements, ou simplement le chauffage solaire qui est certe moins sexy mais plus simple/economique/propre à mettre en œuvre...