poissonrouge

Vous ne prouvez pas que j’ai « faux et encore faux » avec votre commentaire en disant que certains postes ne sont accessibles que sur entretien. Surtout que les candidats à ces entretiens sont souvent déjà fonctionnaires, et qu’ils ont passé un concours pour le devenir.

"Les grandes ex-entreprises d’état comme la poste, la sncf , edf recrutent également sur entretiens dorénavant "
-> les postes proposés sont-ils des postes de fonctionnaires ?

La majorité des fonctionnaires ont passés un concours pour le devenir.

Les enarques, X, mines-ponts, etc... ont tous passés un concours, et ils se situent au sommet de l’état.

(cela dit, ce débat est stérile)

Et vous tenez ces informations d’où ? De l’oncle Sam ?

À moins d’être vous-même de ce conseil général (et donc d’être un socialiste pistonné) et passer votre temps dans les couloirs à discuter avec les collègues pour connaître leur orientation politique, je ne vois pas comment vous pouvez affirmer cela sans généraliser quelques cas isolés.

Bien sûr que l’on entre pas dans la fonction publique uniquement par concours, mais c’est la voie la plus pratiquée, et celle qui mène le plus haut.

Pas vraiment non, des acteurs privés sont des administratifs, et des acteurs publics sont des productifs.

Les « privilèges souvent très importants » dont vous parlez sont à relativiser. On nous sort la retraite précoce des cheminots ou des militaires à chaque fois, mais les privilégiés se situent plutôt au sommet de l’échelle, que ce soit dans le privé ou dans le public. Et au sommet de l’échelle on trouve des administratifs (PDG, hauts fonctionnaires/élus), d’après vos propres termes, plutôt que des acteurs « directement productifs ». Et c’est d’ailleurs à ce niveau la que le va et vient entre privé et public s’opère (et ça n’est pas étonnant, ils proviennent tous des mêmes cercles sociaux, sortent des mêmes écoles...), et que les connivences sont de mise.

Pourtant, la caste des fonctionnaires est attaquée en permanence, alors qu’elle est constituée en majorité de salariés ayant les mêmes soucis que dans le privé. Et au sommet, ça rigole en sirotant son martini.

Et s’il n’y a pas de cadre permettant au sylviculteur et au bûcheron d’exercer leur activité ?

Le bûcheron et le sylviculteur ne produiront rien de bien utile s’ils ne peuvent déplacer leurs marchandises grâce à nos réseaux de transport et s’approvisionner grâce à nos réseaux d’énergie. Si rien n’empêche le bucheron de se servir de sa hache contre le sylviculteur, que se passera t-il à votre avis ? S’il n’existe pas de système de santé et d’éducation, que se passera t-il ?

« c’est en grande majorité le privé qui crée la richesse nationale », mais c’est le public qui lui permet de le faire.

Ahh l’Allemagne, quel beau pays cela doit être vu les louanges qu’on lui adresse quotidiennement....

Pour Bulgroz : peut-être pourriez-vous citer des chiffres plus récents ? Je crois que la tendance s’est inversé depuis plus de 10 ans...

Et je ne crois pas que les inégalités entre salariés du privé et du public soient remises en cause dans cet article, mais seulement que lorsque les conditions de travail s’endurcissent pour le privé, les médias s’attaquent au régime « privilégié » des fonctionnaires plutôt qu’au dumping social que les patrons essayent d’appliquer au salarié français. Ainsi s’opère le nivellement par le bas que l’auteur décrit.

Pour ZenZoe, qui dit que "Oui, eh bien pour l’instant et jusqu’à nouvel ordre, ce sont les privés qui sont solidaires des fonctionnaires, et pas l’inverse.", il s’agirait de préciser un peu. Il existe des inégalités notables aussi bien entre les fonctions publiques qu’en leur sein, et sur les presque 5 millions d’emplois publics ou assimilés, une très large majorité ne se sens pas du tout privilégié. Les très haut fonctionnaires et les élus constituent une classe à part entière privilégiée, certes, mais dont les rémunérations sont encore loin de celles des grands patrons qui se rémunèrent, eux aussi, grâce au travail des autres.

De plus, les inégalités au sein de la fonction publique sont moins marquées que dans le privé (inégalité entre hauts et bas salaires, inégalités homme/femme dont personne ne parle ici mais qui n’existe presque pas dans la fonction publique) et c’est là une très bonne chose.

Je ne suis pas mécontent que mes impôts permettent à certains d’avoir un salaire décent et une sécurité (relative) de l’emploi, et je regrette que ça ne soit pas le cas pour tout le monde.