Il me semble qu’il est grandement temps que
nous prenions conscience que notre asservissement au dieu pognon a fait de
l’espèce humaine l’animal le plus domestiqué de la planète et que nos sociétés
civilisées peuvent être comparées à une prison qui n’a pas besoin de portes.
Les milliers d’heures que j’ai passés avec des
loups m’ont permis de comprendre que les animaux ont un langage qui va bien
au-delà du langage verbal et de la gestuelle physique.
Nous sommes nombreux à penser de la sorte. Pensée
qui peut être résumée par la citation ci-dessous :
Le jour
où nous comprendrons que, chez les animaux, a pu se développer une pensée sans
langage, alors nous mourrons de honte pour les avoir enfermés dans des zoos et
pour les avoir humiliés. Boris Cyrulnik, Ethologue
N’étant nullement misanthrope, le Respect de la Vie inclut, naturellement,
l’espèce humaine dont le grand malheur est d’être passée du statut de prédateur
à celui de destructeur, y compris d’elle-même.