Ce qui me sidère le plus ce n’est pas tant le comportement de DSK (vieil enfant gâté-pourri sans limites) que celui des courtisans qui continuent à l’encenser quoi qu’il fasse et quoi qu’on lui reproche (soupçon de harcèlement et d’agression sexuels, de complicité de proxénétisme, de recel d’abus de biens sociaux...). Tout ça ne serait que rumeurs infondées, complot du pouvoir, réactions de féministes hystériques et « coincées du cul », comme le dit si élégamment un internaute furibard. N’y aurait-il pas là un aveuglement communautariste ou une solidarité de caste entre notables qui se croient au-dessus du commun et partisans du droit de cuissage ? La réaction des étudiantes de Cambridge est tout à fait compréhensible. Des journalistes marocains aussi se posaient d’ailleurs récemment la question, sur slateafrique.com, de l’indécence d’accueillir DSK à Rabat de façon quasi officielle.
Comme il est d’usage dans la grande bourgeoisie, Anne Sinclair ferme les yeux sur les pratiques de « droit de cuissage » imputées à son mari : c’est la bonne qui provoque, on le sait bien dans ces milieux !
Quand on est de
gauche, on ne fait pas tout pour éviter de payer ses impôts. Le couple Strauss Kahn
paie l’ISF, mais seulement sur les biens détenus en France, ce qui
exonère le riad de Marrakech et la maison de Washington. Et les oeuvres d’art sont exonérées, où qu’elles se situent
(la loi est passée au moment où DSK était au gouvernement, comme c’est bizarre…).