ce que je reproche a certains, c’est de faire passer leur communauté avant la nation !
Moi ce que je reproche à certains c’est de s’en prendre toujours à la même communauté, malgré les enseignement de l’histoire .... D’autant qu’on ne peut pas reprocher grand chose en terme de loyauté républicaine et de services rendus à la France, à tout les niveaux, aux membre de cette petite communauté ....
@aimable dans un reportage aux us le reporter demanda a un des acteurs d’une
série , vous êtes quoi , il aurait du lui répondre , je suis Américain
et bien non , il lui a répondu , je suis juif .
Pourquoi « il aurait du répondre je suis Américain » ? tout dépend du contexte de la question et de la discussion, et de son sujet. Il y a bien des gens qui répondent « je suis black », « je suis hispano », « je suis gay », « je suis Communiste » ou que sais-je encore !!
Que sous-entendez vous par « prétendus » Français ? Chacun est encore libre de répondre ce qu’il veut, et « Je suis juif » n’est pas une « menace » ou une « insulte » !!
Bien sûr que l’on peut être francophone sans être de nationalité française, mais il se trouve que beaucoup de francophones israéliens ont aussi la nationalité française et/ou ont de la famille en France. Cela s’explique sociologiquement.
Ceux qui veulent creuser la question de la propagande
doivent lire ce témoignage incontournable de Victor Klemperer : LTI,
Lingua Tertia Imperii, la langue du 3ème reich.
Vicktor Klemperer est un linguiste allemand, juif, marié à
une chrétienne, qui a vécu caché dans son appartement de Berlin pendant toute
la guerre, et a consigné scrupuleusement tous les effets sur la langue
allemande de la propagande nazie ; et à partir de ses effets de langage,
les changements qui s’opéraient dans l’esprit des gens.
C’est un livre indispensable, dont je réalise après ces
quelques jours de « plongée » dans les abysses d’internet qu’il est
totalement d’actualité.
Les mots de la propagande ne sont pas innocents, ils créent
peu à peu un conditionnement qui va orienter la perception.
Prenons l’exemple du mot « check point » - à propos des
contrôles de sécurité aux abords de Tel aviv sur seine. Les militants antisionistes se sont gargarisés
de ce mot, que l’on trouve en abondance dans les articles. Le but ? forcer
l’identification au palestinien forcément « victime » du
« check-point » et de l’abus ou de la « discrimination » de
la police …. Alors que l’on oublie :
1/ qu’aujourd’hui on doit franchir de
nombreux contrôles identiques, dans diverses situations (musée, aéroport
…),
2/ et pour les mêmes raisons = les risques d’attentats.
Mais le mot
« contrôle de sécurité » ne pouvait pas être utilisé par la
propagande antisioniste car sans impact émotionnel et sur l’imaginaire = une situation
ordinaire où le destinataire du message
aurait pu alors s’identifier à l’israélien, comprendre alors que la fouille est
nécessaire pour éviter les risques d’attentats, ainsi que l’interdiction de passer aux provocateurs venant foutre
la merde, etc ….
On peut faire le même exercice avec le mot
« apartheid », martelé à loisir, qui ne correspond en rien à ce qui passe en Israël où juifs et arabes vivent ensemble, vont à la plage, au
centre commercial ensemble, sont soignés dans les mêmes hôpitaux, par les mêmes
médecins, eux-mêmes juifs ou arabes, etc … mais terme destiné à délégitimer l’Etat
d’Israël, et à justifier son « boycott ».
Et ainsi de suite avec tous les « mots clés » de
la propagande antisioniste, destinés à créer des réflexes pavloviens de rejet
et de diabolisation qui hélas marchent très bien sur les esprits faibles et
tous ceux qui n’ont jamais mis les pieds là-bas.
Inutile de dire que ce n’est pas la paix que cherchent ces
zélés propagandistes avec la Grosse Bertha de leur vocabulaire choisi.
Pourquoi cela vous « inquiète »-t-il ? Il y a près d’un million de francophones qui vivent en Israël, et au moins le même nombre qui y vont chaque année en tourisme, pour affaires ou pour visiter leurs familles.
Les liens entre Israël et la France sont profonds et très anciens et Israël est, à certains égards, un pays qui a beaucoup de points communs avec la France.
Les politiciens sont les élus de tout le monde, pas seulement de ceux qui n’aiment pas les juifs.