Déjà on dit : « Il n’y a que la vérité qui blesse ! »
Ensuite personne ne parle de guerre des langues (à part vous, bien entendu) et si effectivement l’auteur décrit des comportements extrême c’est, je crois, pour montrer l’importance que cela a pour les Coréens et jusqu’où ils sont prêts à aller. C’est de l’ordre du culturel et n’a pas vraiment grand chose à voir avec la difficulté de la langue.
Pour ce qui est de la course à l’anglais, les Etats ne se font pas concurrence pour avoir le plus d’anglophones possibles, ils ont d’autres priorités et considèrent juste que c’est un avantage pour la communication dans le village planétaire qu’est devenu le monde. Il facilite le développement économique, la croissance et la bonne santé des Etats. Mais lorsque l’on voit la mise en oeuvre de l’apprentissage de l’anglais et des autres langues, on ne peut pas vraiment parler de course, c’est plutôt de la marche à pied.
Je crois qu’il serait de bon ton de recentrer le débat sur le sujet de cet article, à savoir la gène que constitue le médiocre niveau d’anglais des businessmen coréen qui est pour la plus grande partie du aux sons employés dans leur langue maternelle. En effet, ils ont du mal à reproduire les sons présents dans d’autres langues car ceux-ci sont totalement absent du coréen, leur cerveau a donc du mal à les distinguer. De manière à remédier à ce problème, il serait donc bon de les faire apprendre de l’anglais plus jeune, de manière à ce que leur cerveau prenne en compte ces sons et la structure des phrases de l’anglais. Mais vu la vitesse à laquelle ce pays a été capable de développer son niveau d’éducation je doute que ce problème perdure longtemps.
Et épargnez nous, s’il vous plait, votre parano sur la domination hégémoniste et assoiffée de sang de l’anglais qui se repait de sa supériorité et se gausse de l’exploitation des autres langues, blah, blah, blah...
Défenseur de la francophonie, je ne sais pas mais cette décision était totalement stupide ; comme le disait Sébastien Chabal : "On est en France, on parle français !"
De là à y voir une action de résistance face à l’impérialisme anglo-saxon...
C’est après un titre racoleur et honteux que l’on découvre le vrai sujet de l’article "l’apprentissage de l’anglais dès la maternelle". Cela n’est pas pour mettre le lecteur de votre côté
Alors c’est l’histoire de 100 péquins qui doivent donner leur avis en pondant 10 propositions en s’inspirant de l’avis de 9000 autres personnes qui ont elles aussi donné leurs avis et tout cela devant inspirer... bah c’est pour "améliorer l’avenir économique et social de l’UE", rien que ça. Surtout que vu l’état de l’UE actuellement...
La proposition à propos de l’Anglais en maternelle est, je vous l’accorde, ridicule mais il ne sagit que de "recommendations" dont seules 15 seront retenues pour être présentées aux dirigeants de l’UE, qui n’en tiendront bien sûr pas compte.
Pour ce qui est du lien que vous donnez quand même trois fois, il semble que vous ne l’ayez pas lu en entier car : Parmi ces propositions, deux s’inspirent directement de recommandations figurant dans le top 10 des internautes : "Faire de l’Europe une zone sans OGM" et "Harmoniser et rendre obligatoire le tri des déchets dans toute l’Europe". Il n’est nulle part fait mention de la proposition 7 qui est passée à la trappe au même titre que la 2 par exemple.
Par le passé, j’ai parfois plaisanté en disant qu’on allait bientôt imposer l’anglais dans les salles d’accouchement (un discours de Gordon Brown est paraît-il un bon sédatif), mais il semble qu’on s’en approche !
euh... quel rapport ?
ils proposent sans nuances l’introduction d’une langue étrangère dès la maternelle. C’est sans équivoque. Seul manque le mot tabou : anglais !
le fait de proposer me semble plein d’équivoques, vous oubliez l’Allemand et s’il est imposible de proposer toutes les langues de l’UE, je doute que la demande pour le Magyar ou le Slovaque soit très importante. C’est toujours le tout-Anglais-Allemand-Espagnol-Italien au final.
On finit avec sur une conclusion (étonnant non ?) paranoïaque, qui voit l’influence de l’Anglais comme un vecteur de l’impérialisme anglo-saxon plutôt que ce qu’il est, une langue :
Il s’agira d’anglais, of course : jamais nommé, toujours gagnant !
On se propose donc d’initier des bambins de maternelle à une langue dont la complexité phonétique est reconnue de tous les pédagogues et linguistes, une langue qui provoque chez les natifs trois fois plus de dyslexie que chez les petits Italiens (langue assez régulière sur le plan phonétique).
Certainement, so what ?
Au bénéfice du doute, acceptons que ces cent personnes ne connaissent rien de la question des langues à l’école.
Reste une mascarade de consultation citoyenne, le mépris des votants et l’instrumentalisation de cent personnes, dont la proposition va cautionner les incroyables pressions de la Commission pour faire de l’anglais la langue de l’Union européenne, et y coller de force nos enfants le plus tôt possible.
Ces phrases semblent marqué par le dépit ; apparement la proposition "7 — Faire de l’espéranto une langue de communication de l’Europe" vous tenait particulièrement à coeur mais de là à dire que s’ils ne sont pas d’accord avec vous, c’est qu’ils ont tort, n’est pas un argument très sérieux
Il me semblait important que vous sachiez ce que les gens pensent de votre article, et étant un échantillon représentatif de moi-même je me suis fait une joie de "commenter" (evidemment, il ne fallait pas me faire réagir avec un titre pareil).