@lisca C’est vrai : les interruptions (et le ton un peu « ferme ») de Lesquen participaient d’un certain folklore (il aurait presque déçu s’il ne s’y était pas livré), mais au total ses invités pouvaient davantage s’exprimer que sur n’importe quelle autre radio.
@wesson « Pantoufler » se dit des énarques qui choisissent une carrière dans le privé de préférence à la carrière de haut fonctionnaire à laquelle ils sont en principe destinés. On peut difficilement reprocher à Lesquen d’être resté au service de l’État tout au long de sa carrière alors qu’il aurait pu prétendre à des rémunérations autrement attractives dans le privé.
Sans doute est-il effectivement un « héritier » — ce n’est pas un crime — mais ce n’est pas sa qualité d’héritier qui lui a ouvert les portes de Polytechnique et de l’ENA...
Il est très exagéré de prétendre que les émissions de Lesquen étaient d’immenses « monologues » : sa propension à couper la parole ou à reprendre ses invités était devenue légendaire mais ils pouvaient tout de même longuement s’exprimer (beaucoup plus que sur n’importe quelle autre radio).
Quant aux « évictions successives », elles sont récentes, elles remontent seulement à 2016.