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  • Pozitiva 30 mai 2008 05:34

     Juste un PETIT détail, facilement contrôlable :

    Vocabulaire du globish = plus ou moins 1500 mots, sorte de petit nègre à base d’anglais, souvent peu compréhensible en particulier pour les anglophones.

    Plena Ilustrita Vortaro (ou PIV) = dictionnaire complet illustré d’espéranto (version 2002) : 1265 pages et 16780 entrées, avec environ 46890 définitions.

    En pages 18, 19 et 20 de la même version (ce n’est pas la dernière, qui date de 2005, je crois, mais que je ne possède pas personnellement), on trouve la liste des collaborateurs. Beaucoup sont diplômés de prestigieuses universités des pays les plus divers. Leurs compétences couvrent tous les domaines de la connaissance : anatomie, archéologie, architecture, armée, astronomie, aviation, bactériologie, botanique,... zoologie. Bien entendu, Tous ces érudits sont d’éminents espérantophones, et certains sont même membres de l’Académie d’Espéranto. Celle-ci existe depuis 1908 et comprend actuellement 45 membres de 26 pays différents, dont l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne... mais aussi l’Inde, Israël, les Etats-Unis, le Chili, l’Islande, la Finlande, la Hongrie, le Japon, le Brésil, l’Australie... Et ces gens là (nous sommes plusieurs à pouvoir en attester sur ce forum) n’ont aucun besoin d’interprètes pour traiter de leurs sujets favoris, aussi pointus soient-ils. 

    Grammaire simple et logique n’est donc pas du tout synonyme de pauvreté. Désolée si je tords le cou à l’argument "espéranto = langue facile", mais il faut comparer ce qui est comparable et le globish, à côté de l’espéranto, ça fait pitié !

    Merci aux incrédules de se renseigner avant d’affirmer n’importe quoi.

     



  • Pozitiva 13 octobre 2007 06:22

    Une longue période, c’est combien de temps ?

    Entre la première ébauche de langue internationale et l’édition du « Premier livre » signé Doktoro Esperanto (1887), il s’est écoulé près de 20 ans. Pourtant, depuis cette première publication, la langue ne cesse d’évoluer : vocabulaire plus riche, mais aussi plus grande souplesse, plus grande spontanéité...

    On constate tout simplement, que l’espéranto, de langue artificielle, est devenue langue vivante. C’est toute la différence avec d’autres langues planifiées, probablement bien construites, mais encore trop jeunes.



  • Pozitiva 13 octobre 2007 03:06

    D’accord pour LES chinois, bien que l’écriture par idéogrammes soit lisible de tous les Chinois.

    Mais en ce qui concerne l’espéranto, vos critiques ne me semblent pas justifiées :

    Point 1 : quelle importance, que les pronoms personnels se terminent en -i comme les verbes à l’infinitif ? Il n’y a aucun risque de confuson, et c’est le principal.

    Point 2 : Vous constatez que les adjectifs se terminent par -a et prennent la marque du pluriel ainsi que celle de l’accusatif, et vous déplorez que l’article déffini LA (mis pour LE, LA, LES, L’) se termine aussi par -a. Je ne vois pas en quoi cela est choquant, et à nouveau, il n’y a aucun risque de confusion.

    Les ponits que vous soulevez interpellent peut-être votre sens logique, qui voudrait que chaque terminaison ne possède qu’une seule fonction. Mais en prenant l’exemple des appareils électroniques actuels, nous constatons qu’un même « bouton » peut posséder plusieurs fonctions, et en pratique (j’utilise l’espéranto au quotidien), cela ne pose aucun problème. L’espéranto est pourvu de 5 voyelles : A, E (è), I, O, U (ou). aisées à prononcer pour tout être humain, et les terminaisons possibles ne sont donc pas illimitées.

    Quand au reproche concernant le choix des racines « au petit bonheur la chance », rien n’est moins vrai. Chaque mot a au contraire été choisi avec le plus grand soin, en fonction de critères très précis :

    1) l’internationalité maximale : racine se retrouvant dans le plus de langues possibles (ex : FAMILI-),

    2) en présence de plusieurs possibilités, la meilleure prononçabilité,

    3) homonymie interdite...

    Résultat : une bonne part du vocabulaire courant de l’espéranto est déjà familier pour les débutants maîtrisant au moins une langue européenne (sauf langues celtiques, basque, finois et hongrois, qui sont des langues à part). L’apprentissage en est d’autant plus rapide.

    Pour les Asiatiques qui ont, c’est vrai, tout le vocabulaire à apprendre, l’espéranto est quand même, et de très loin, la langue européenne la plus facile à maîtriser, en raison de sa grande régularité, de sa phonétique, de son accent tonique toujours placé sur l’avant dernière syllabe, et de la similitude de procédé dans la composition de mots par juxtaposition de radicaux invariables.

    Umberto Eco, romancier reconnu et spécialiste des langues (mais non linguiste), auteur entre autres de « La recherche de la langue parfaite », a écrit de l’espéranto : « C’est une langue construite avec intelligence. » Il a aussi dit du latin, envisagé comme langue de communication internationale : « S’il arrivait qu’un abbé fasse l’amour avec une bonne sœur, ce n’est probablement pas en latin qu’ils s’exprimeraient dans ce moment là. » smiley



  • Pozitiva 21 août 2007 05:45

    N’en déplaise à MrSel , au mois de juillet, j’ai suivi un stage sur le théâtre en espéranto, et nous avons comparé deux traductions de Hamlet (Shakespire). L’une datant de la fin du XIXème, signée de Zamenhof en personne, et la seconde de l’Allemand Neweil, datant des années soixante. Bien que la version de Zamenhof soit un exploit, car la langue n’en était alors qu’à ses premiers balbutiments, il était très intéressant de constater l’évolution de la langue, plus riche, plus souple, plus expressive dans la deuxième version.

    Etant donné mon niveau en anglais, je suis incapable de lire, et surtout de comprendre, ne serait-ce qu’une page de Hamlet en version originale. L’espéranto est donc un moyen, pour moi, d’aborder la littérature des cultures dont je ne maîtrise pas la langue, puisque la plupart des chefs d’œuvres littéraires ont été traduits, souvent avec talent, dans cette langue.



  • Pozitiva 21 août 2007 04:40

    à Phillippakos, qui a écrit :

    « ...peut-être l’espéranto réussirait-il à prendre son envol s’il était intégré comme première langue pour une nouvelle génération qui se chargerait vite de le rendre vivant et évolutif. Les plus fervents partisans de l’espéranto pourraient tenter cette expérience avec leurs enfants par exemple. On passerait alors d’une langue apprise en système figé à une langue maternelle, naturelle, à la naissance d’une culture. Cette proposition semble assez incongrue (voire utopique), je le reconnais volontiers. Compte tenu du nombre de locuteurs dans le monde,... »

    Ni incongrue, ni utopique, puisqu’il existe déjà plusieurs centaines de familles utilisant l’espéranto au quotidien. Les enfants y sont souvent trilingues de naissance : langue de la mère, langue du père et espéranto. Il existe aussi une revues, des listes de discussion et même des rencontres internationales organisées par et pour tout ce petit monde.

    Je connais personnellement quelques unes de ces familles, et il est réconfortant de constater que ce sont des gens « normaux », avec ni plus ni moins de problèmes que d’autres.


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