Cela vous permettra de mieux manger, et vous évitera en plus de devoir écouter les hurlements et les commentaires absolument débiles de la plupart des porte-micros...
On ne peut vraiment pas ignorer de quel côté penche la balance des préférences de l’auto-proclamé "infoslibres".
Gloire au service public assuré par des fonctionnaires ou des travailleurs émérites des grandes entreprises publiques ...
Eux seuls sont intègres, eux seuls connaissent les besoins des usagers et sont à même d’y répondre sans délai... Il n’y a pas de gaspillage, les comptes sont clairs et communiqués à la population ( où ? quand ?) et, de plus tout le monde y est heureux ! La preuve : jamais de grève ...
Allons donc !
Il y a certes des profiteurs privés des délégations de service public . Mais souvent, ils profitent avant tout de la naïveté crasse de leurs donneurs d’ordre, politiques ou autres gradés dans le contenu des contrats et de leur manque de courage pour essayer ensuite de comprendre les dérives et d’agir.
Est-on bien sûr que les coûts sont moindres quand les services sont assurés par des employés municipaux ?
Dans une grande majorité de cas, la séparation des comptes est un leurre, et on fait payer, suivant l’opportunité locale, et l’approche des élections, soit le contribuable, soit le consommateur ...
Qui ne connaît de cas où tel ou tel employé municipal a surtout comme qualité d’être le copain du politique local, qui l’a ainsi récompensé ( à vie ...) d’un service rendu ?
Qui n’a déjà vu sur un chantier trois ou quatre personnes débarquées de deux camionnettes (au moins) à l’effigie des entreprises publiques surveillant l’employé d’un sous-traitant, le seul à avoir la pelle ou la pioche ? Il est difficile de croire que la recherche de productivité est présente, dans certains cas...
Des exemples, certes, qu’il n’est pas question de généraliser.
Il parait toutefois possible d’affirmer que si on contrôle correctement ce qui se passe, soit dans le public, soit dans le privé, si chacun sait ce qu’il a à faire et le fait, si les contrats sont correctement établis et leur application surveillée, les deux systèmes peuvent parfaitement remplir leur mission.
Rappelons simplement que le principe "la qualité au meilleur coût" leur est également applicable !
D’accord sur le constat, les faits n’ayant rien de nouveau, pas plus à Bruxelles qu’à Paris.
Bien sûr, il faut faire quelque chose, mais quoi ?
Si on admet que les "représentants du peuple" sont, dans leur grande majorité, totalement ignorants des sujets sur lesquels ils sont amenés à voter, il paraît nécessaire de les informer, avant qu’ils ne se prononcent, comme cela est trop souvent le cas, en fonction seulement des mots d’ordre de leur parti, ou des convictions orientées de quelques-uns de leurs collègues qui siègent dans les commissions.
Les experts indépendants ? Cela existe t’il ? Par qui sont-ils choisis et payés ? Comment vérifie t’on leur indépendance ? ...Les scientifiques neutres deviennent très rares de nos jours : à les entendre quelques minutes, on détecte très vite leur lien avec telle ou telle industrie ou groupe de pression d’origine politique, syndicale, sinon confessionnelle...Mais, malgré leurs divergences d’opinion, chacun d’eux détient des éléments de vérité susceptibles d’éclairer les avis des parlementaires.
On ne pourra certainement pas supprimer le lobbying (qui existe depuis la nuit des temps, mais est stigmatisé par les anti-tout depuis qu’on lui a donné un nom anglo-saxon...). Mais on pourrait tendre à réguler son activité, et organiser un équilibre des poids, par le jeu des autorisations, par exemple, par des interdictions absolues aux parlementaires d’accepter conférences ou voyages d’études proposés par des groupes, ...etc.
On peut imaginer, par exemple, que dans le cas de règlementation pour des produits de grande consommation, par exemple, le poids des lobbies des organisations de consommateurs soit du même ordre que celui des professionnels...
En conclusion, ne soyons pas naïfs, mais pratiques : les groupes de pression ne seront pas rayés de la carte avant 50 ans, et encore, à condition de s’y atteler tout de suite...Et le jour où ce serait le cas, on se mettrait à considérer qu’ils étaient bien un instrument de la démocratie !
Une bonne gestion a toujours été caractérisée par des exercices au minimum à l’équilibre, et mieux en excédent quand il s’agit de réduire un endettement excessif. Cela reste vrai, quoi qu’en pensent pleureurs et pleureuses de notre pays d’assistés.
Tout le reste ( les déficits "contenus", les endettements "préparant l’avenir"...) est balivernes. Depuis 25 ans, tous les gouvernements, tous les partis politiques ont failli à leur mission, par peur des réactions de leurs électeurs et de leurs petits copains casés. Cela s’appelle de l’inconscience pour certains, qui semblent plus nuls que nuls, de la couardise pour d’autres.
Nous attendons des actes, et pas du cinéma comme ce soit disant accord sur les retraites de la SNCF, qui nous conduit à cracher au bassinet encore plus qu’avant...