Qamarad

« encore sensées »

Belle plume, style étincelant et propos caustique auquel les personnes encore sensée dans notre pays doivent souscrire. Un réel talent de chroniqueur dîtes-moi, et en plus, un humus très français, à la fois dans le fond mais aussi dans la forme. Faîtes-nous le plaisir de nous gratifier de futures chroniques dans le genre, c’est absolument salvateur par les temps qui courent !

Eh bien !!!
Notre philosophe antique répond de la sorte : « C’est toi qui va fermer immédiatement ta gueule parce que tu fais chier tout le monde ici. » 
Où est donc passé la sagesse dont le philosophe doit faire foi à chaque seconde ? 

Devant avoir un âge similaire à cette femme, je dois dire, pour prendre moi aussi le rer et les transports en commun assez souvent, que la chose m’est si familière que je n’aurais eu qu’une réaction d’indifférence.
Incriminer nos gouvernants, comme je l’entends si souvent autour de moi et tel que je peux le lire ici me paraît éminemment puérile. C’est faire deux erreurs :
1) Plus que l’expression du simple délitement d’une nation et des règles fondamentales de vie en bonne intelligence avec ses compatriotes, ceci témoigne d’une hérésie mondiale en ce que d’autres civilisations sont aussi touchées. J’ai entendu qu’en Chine, une prise de conscience avait eu lieu, du moins au niveau des autorités, sur l’individualisme et ses conséquences mortifères sur le salut des traditions chinoises ; il est vrai que passer en moins de 3 générations à l’obéissance quasi-religieuse vis-à-vis de l’autorité parentale à des rébellions parfois physiques envers elle doit au minimum nous forcer à l’auto-critique de notre « civilisation » (le terme est ici assez controversé en raison de notre contexte) moderne.
2) Conséquence de mon observation première : ne pas s’en remettre au politique, à l’exaspération par ces sempiternelles formules « tout va à vau-l’eau » et élaborer un diagnostic juste. Ceci est bien plus qu’une question de civisme ou de génération perdue ; le mal est ancré en profondeur !

Le rapport ? Le lien entre une gauche du travail, soit un état providence fort, social, garant des acquis sociaux, et une droite des valeurs appelée dans l’article « conservatisme social », c’est-à-dire ces valeurs que l’on retrouve dans les monothéismes universels dont le catholicisme, rempart à la marchandisation intégrale, socle des valeurs communes et fédératrices, condition sine qua non de cohésion nationale (voir la définition d’une nation selon ernest Renan).
Quant au qualificatif de fasciste pour anathématiser toute pensée non politiquement correcte, je crains que cela soit dorénavant sans effet... 

Bonne synthèse générale des principaux traits du chavisme.
Deux oppositions personnelles cependant :
-Chez Chavez, il n’y a pas une remise en cause du capitalisme en tant que tel, mais du capitalisme impérial libéral du style US. Le socialisme bolivarien demeure du capitalisme, avec un état plus omnipotent certes, néanmoins, toujours du capitalisme !
-Je connais un Homme(et par extension son association) qui se réclame grandement de sa doctrine. Allez ! un indice : gauche du travail, droite des valeurs pour... C’est la ligne politique la plus adaptée à notre contexte français et la plus fédératrice.