Allez, je vais faire d’une pierre trois coups et m’assurer la sympathie de certains d’entre vous...
Veda, il faudra apprendre a lire (et comprendre) l’anglais ou admettre ouvertement que vous faites de la desinformation... L’etudiant en question ne surfait pas un site « subversif » mais ne pouvait pas presenter une piece d’identite a 23 heures sur le campus de UCLA (piece d’identite obligatoire apres 23 heures dans l’enceinte de l’universite). Il lui a ete demande, par le surveillant de la bibliotheque, de quitter les lieux et c’est parce qu’il ne partait pas assez rapidement que la police est intervenue.
Alors, conseil d’ami, quand on relate des faits, on les relate tels qu’ils se sont passes avec les raisons exactes ou on ne relate rien et on avoue emettre une opinion.
Tout ceci n’excuse pas l’attitude, plutot brutale, des policiers d’UCLA.
Pour continuer sur l’incident « Kerry », et en sachant que je vais me faire traiter de « pion de Bush » ou de defenseur de la police americaine, il faut savoir que l’etudiant (M. Meyer) est d’abord un coutumier des apparitions farfelues et des gags en video, deuxio, qu’il a coupe la parole a un etudiant pour se jeter devant le micro, qu’il avait deja ete rappele a l’ordre par des officiers de police lors de sa premiere question (ce qui explique la presence des policiers a cote de lui sur la video) et tertio qu’il resiste une intervention de la police du campus (ce qui est plutot une mauvaise idee aux USA et ce peu importe qui est president).
Les gens dans la salle n’applaudissent pas, selon moi, a la question sur l’appartenance de John Kerry aux « Skulls and Bones » de Yale mais bien a l’arrestation de M. Meyer qui comme je le dis auparavant ne s’est pas gene pour prendre la parole alors qu’un autre etudiant parlait.
Alors, encore une fois, ceci ne peut en aucun cas excuser les actions plutot brutales des policiers du campus floridien et du campus d’UCLA mais cela, je pense, eclaire un peu le debat qui avait, selon moi, jusqu’a maintenant, une saveur d’anti-americanisme primaire.
Pour terminer, je dirai a la personne qui annonce que les policiers americains degainent plus vite que leur ombre, que m’etant fait arreter plus d’une fois par la patrouille sur la route depuis que je vis aux USA (et oui, j’y vis), je n’ai jamais ete du mauvais cote d’un canon de pistolet et j’ai trouve les policiers plutot cordiaux.