"J’ai vu quelques tableaux d’Exhibit B. Puisqu’il faut bien voir. J’ai
éprouvé un profond malaise, une sensation d’étouffement, de la honte,
puis une immense colère. Un « zoo humain », m’avertissait-on. Non, un
zoo inhumain. Ce n’était que des images, certes… Mais me rendre sur
place et lâcher du fric en plus ne m’en aurait pas donné moins, ni ne
m’aurait procuré un tout autre sentiment. Pour moi c’était clair, et ça
l’est toujours : j’avais face à moi un spectacle redondant, nullement
nécessaire, insoutenable par sa grossièreté et par sa charge de mépris
et de violence."
Une simple question Mr Zang : Si j’étais un critique littéraire et que je permettais de critiquer un de vos livres ou écrit en avouant ne pas l’avoir lu, comment réagiriez-vous ? N’importe quel professeur de secondaire vous renverrez, à juste titre, votre copie au visage pour ce genre d’incohérence. C’est malheureusement ce qui discrédite, de fait, vos arguments et même, et c’est bien malheureux, la légitimité des revendications de ceux que vous soutenez. Car il ne s’agit pas ici d’avoir raison, mais bien d’engager une transformation du monde. Ramon Mercader.