C’est hautement improbable, Pascal Robaglia ! Vous vous concentrez sur des détails comme les lapsus ou le fait que l’un artiste connaisse l’autre et vous oubliez l’essentiel : la voix. Regardez, ou plutôt écoutez une interview que Bansky a donné (le visage couvert, comme toujours) puis comparez le à la voix du chanteur : autotune ou pas, la voix n’est simplement pas la même. Alors, je sais qu’on préférerait tous que ce mystère soit vrai pour faire une info bien croustillante mais non.
Le Soft Power muséal est en effet significatif dans certains pays, Pascal Robaglia. Vu que les musées choisissent quelle exposition ils vont mettre en lumière, ils suffit que les musées soient contrôlés par l’Etat pour que ce soit l’Etat qui détermine quel artiste aura la cote. Les musées sont en effet le seul véritable média si on ne compte pas internet (google images est peut-être pertinent mais une photo d’une oeuvre ô combien de bonne qualité ne remplacera jamais l’oeuvre en vrai) et ce monopole leur donne une grande influence dont jouissent ces Etats qui les contrôlent. La Chine semble avoir compris cela et l’utilise à ses fins. Si, on le devine, l’empire du milieu va censurer toute exposition suspectée de contester un aspect du régime, on ne sait pas dans quelle mesure elle va utiliser la propagande : vont - ils accepter uniquement des expositions propagandesques ou également des expositions neutres ? Et de quoi vont-ils précisément faire la propagande ? La Chine est vraiment un sujet de régime totalitaire passionnant...
Aujourd’hui, la liberté de création artistique est mise à rude épreuve avec d’un côté les pressions obscurantistes provenant des pays arabes et de l’autre les pressions progressistes des pays occidentaux. A cela s’ajoute, comme le dit bien cet article les musées propagandesques de régimes comme ceux de la Chine. En tout cas, ça ne m’étonne pas que les états totalitaires ouvrent des musées pour utiliser l’art en leur faveur plutôt que de le censurer.
Dimitri Casali a totalement raison : à défaut d’être le messie de l’éducation nationale, Blanquer a toutes les chances d’être plus efficace que cette catastrophe de Najat Vallaud Belkassem qui a abaissé le niveau de l’éducation en privilégiant la médiocrité pour tous à l’élitisme qui tire tout le monde vers le haut. Franchement : aller jusqu’à changer l’orthographe de « oignon » pour « ognon » juste parce que certains n’arrivaient pas à retenir cette combinaison de 6 lettres, c’est l’extrême caricature du médiocritisme socialiste qui est prêt à aller jusqu’à rabaisser la langue nationale juste parce qu’ils sont incapables d’améliorer le niveau scolaire. une honte, la gauche !
J’espère franchement que Blanquer va vraiment redonner son sens à l’école de la république en rendant plus stricte la laïcité (on ne rentre pas en cours avec un voile islamique, une kippa ou un voile catholique) en supprimant l’enseignement religieux obligatoire dans le grand Est (qui est une exception régionale à la laïcité). J’espère aussi que les cours d’histoire seront moins autoflagellants, Dimitri Casali en parle très bien dans « désintégration française ». L’autoflagellation ne panse aucune plaie des erreurs de notre histoire mais anime le sentiment de haine antifrançaise. L’histoire doit donner envie d’être français et d’être fier de ce qui s’est passé.