Votre expérience je l’ai faite plus âgé que vous, J’avais 20 ans à l’apparition du caca cola après la Libération. Depuis, je peux compter sur les doigts d’une main les caca cola que j’ai bu contraint et forcé quand je n’avais pas d’échappatoire. J’ai trouvé ça dégueulasse et je préfère de l’eau du robinet à cette mixture chimique.
C’est bien triste. Les compétences ne sont pas reconnues. Il suffit de se justifier par un passage dans des universités ou grandes écoles. Laboratoires formatant des individus pour la majorité bêtes à lier. Voyez où ils nous ont mené, le pays est à l’agonie, et ils continuent de parader,de truster les bonnes places. Le bon sens est perdu, la conscience professionnelle disparaît avec le salaire minimum, que je travaille bien ou mal, c’est pareil je n’en retire aucun avantage. J’ai été formé par des Compagnons du Devoir, ils m’ont appris à travailler correctement en recherchant la perfection en nous faisant comprendre que nous ne pourrions que très difficilement l’atteindre mais seulement s’en rapprocher. Le système veut établir un esclavage moderne par des salaires bas, créer une classe d’exploitables taillables et corvéables à merci. Eux auront tous les droits, y compris le cuissage , l’exemple nous est donné. La France est devenue la Souffrance.
Pourquoi n’avons jamais lu dans la presse des témoignages de travailleurs tunisiens et égyptiens émigrés en Libye ? Pourquoi allaient-ils dans l’enfer qui nous a été présenté ?
J’ai eu le privilège de terminer mon école primaire instruit par un Instituteur de l’école de Jules Ferry. Nous étions plusieurs enfants de coeur en classe. Si nous devions accompagner un office de sépulture, nous étions libérés pour le temps de cet office. Nous devions revenir en classe immédiatement après. Il ne nous a jamais fait une remarque. Il organisait ses cours pour ne pas nous pénaliser. Avec le recul, je mesure son respect de la laïcité et lui en suis reconnaissant. Il m’a communiqué ce respect des opinions de l’Autre. Il m’a rendu laïc inconditionnel, sans me l’enseigner. Mon regret à 80. ans c’est de ne pas pouvoir lui dire, MERCI. Quand je vois nombre de personnes gens de mon entourage, dénuées de sens critique, croire aveuglément les balivernes enseignées pour mieux les opprimer, je pense à la chance que j’ai eu de le rencontrer au moment le plus important de mon apprentissage de la vie.
Ces multinationales n’ont aucune moralité. Il prennent le droit de faire crever tous ceux qui ne passent pas sous leurs domination. La liberté ils s’asseyent dessus. Ils ont le droit d’empoisonner l’humanité sans rendre de comptes.