Personnellement, j’ai toujours été très satisfait par les films de Kevin Smith. Dogma est mon préféré. Ce super-geek ne peut pas faire quelque chose de complètement mauvais.
J’ai beaucoup aimé le retrouver en hacker mastermind dans Die Hard 4, même si le film autour n’était pas fantastique. La scène avec le camion et le Jet est vraiment minable.
Hey, du calme les enfants, ca n’est qu’un film et le thème n’est pas si révolutionnaire que ça. Regardez par exemple Captain Orgasmo. Ici, on vous dit juste que le film est bien fait.
Et puis on ne me fera pas croire que Kevin Smith est un porte-parole du système, pas après Mallrats ou Clerks 2 qui dénigrent l’ambition et pronent le goût des choses simples.
Je ne statue pas sur le fait que ses textes soient condamnables ou non. Je dis juste que s’il y a une ambiguïté, c’est à la justice de trancher et que la censure en dehors d’une décision judiciaire est antidémocratique : c’est un mélange malsain d’intolérance et d’abus de pouvoir.
Maintenant, je constate qu’il n’y a pas de plainte de déposée contre Orelsan ; peut-être parce que les chances de voir aboutir une telle plainte sont trop faibles.
A mon avis, le problème dans cette histoire n’est pas tant la fin que le moyen. Si les textes de cet auteur sont une incitation à la violence et à la haine, ils relèvent de l’autorité judiciaire. Il faut donc porter plainte et un juge décidera s’il faut ou non les interdire. Si aucun tribunal n’interdit ces textes, il est inacceptable de les censurer.
Le malaise des banlieues est une réalité. Sans argent sans avenir et sans espoir, on se tourne naturellement vers les revenus illégaux et la violence qui les accompagne. Les paroles d’Orelsan sont le reflet d’un état de fait bien réel et ce n’est pas en muselant ce type de témoignage qu’on règlera les problèmes qu’il révèle.
A mon humble avis, une fois la connexion détectée comme étant délictuelle, l’ayant-droit passera l’IP et l’heure à HADOPI qui demandera a Free de qui il s’agit. La personne ennuyée dépendra de la réponse de Free.