Tu les vois assis dans les bas-fonds de San Francisco, sur les marches de logements miteux. C’est Brautigan, et son chien qui s’appelle Baudelaire.
Certaines rues en forte pente, rappellent celles de Lisbonne . Richard Brautigan raconte à son chien qu’il n’a aucune imagination, mais qu’il se rappelle Baudelaire ( le poète ) qui, lui , disait, qu’il faut toujours être ivre... - Le chien, comme il se doit, aboie, ou lui lèche les mains...-
C’est dans ces moments qu’on confond son chien avec un dinosaure : mais quand l’ivresse se dissipe, il est toujours bon d’avoir un compagnon qui s’appelle Baudelaire : c’est plus sympa qu’un dinosaure et ça peut nourrir l’imaginaire en le nourrissant de quelques vers...