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  • Premier article le 15/10/2019
  • Modérateur depuis le 12/04/2022
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Derniers commentaires



  • Redistribuer 16 mai 2020 16:13

    Les ultra-nationalistes qui se réjouissent déjà de l’arrêt de la cour de Karlsruhe n’ont pas lu et écouté les informations sur la réaction d’Angela Merkel au Bundestag

    Elle a d’abord réaffirmé face aux néo-nazi de l’Afd qui sont à l’origine de la saisie de la cour constitutionnelle qu’elle était décidée à défendre l’existence de l’euro coûte que coûte.

    Elle a déjà trouvé la parade ! Il s’agit ni plus ni moins que de contourner l’avis de la cour, en créant un fond de solidarité européen spécifique alimenté par le budget de l’ue pour que les états n’aient plus besoin de faire racheter leur dette.

    Cela contente la cour de Karlsruhe et ne priverait pas l’Espagne, l’Italie et la France des crédits dont ils ont besoin pour faire face aux conséquences de la crise du coronavirus.

    Naturellement, le budget européen devrait être augmenté parce qu’il n’est pas suffisant pour abonder ce fond. Angela Merkel a donc suggéré un collectif budgétaire au quel chacun des états participerait non pas à hauteur de leur importante respective mais de leur possibilité financière. Le tour est joué ainsi la BCE ne rachète pas la dette et l’interdiction constitutionnelle est caduque, car la constitution allemande ne limite pas la hauteur de la participation de l’Allemagne au budget européen. Par contre Angela Merkel a proposé une contre-partie qui consisterait à de nouveaux abandons de souveraineté pour ceux qui utiliserait ce fond !

    Autrement dit la répétition de ce qui s’est passé avec la Grèce, les débiteurs seraient tenus de faire valider leur politique sociale et économique par le gestionnaire du fond, c’est à dire le gouvernement allemand en filigrane puisqu’il en serait le principal contributeur !

    Trois observations :

    La mort de l’euro est impossible car il a été créé sur injonction de la finance monétaire occidentale, les états-unis en tête et le nouvel ordre économique mondial repose en partie sur son existence en déchargeant le dollar d’une partie de la charge lié à sa fonction de monnaie d’échange et de réserve

    L’Allemagne est pangermaniste, depuis la création de la confédération du Rhin par Napoléon et la construction européenne n’en ait que le prolongement, contrairement à l’Angleterre isolationniste, l’Allemagne est par nature annexionniste, jamais elle n’abandonnera son rêve millénaire qui a toujours été, celui de rassembler autour d’elle de grands empires ! A l’époque moderne elle le met en oeuvre d’une manière douce et pacifique mais il n’y renoncera jamais !

    A terme mémé si ce scénario aboutissait, le miracle économique allemand serait en danger car il renchérisserait d’une manière exorbitante toute ce qui serait vendu par les allemands et cela reviendrait pour l’Allemagne à scier la branche sur laquelle elle est assise !

    Effectivement dans la situation on ils se trouvent l’Italie, l’Espagne et la France n’ont guère le choix que d’accepter ce qu’on leur propose.

    Quoi qu’en disent les partisans de la sortie de l’euro, cette solution n’en est pas une. Croire qu’on peut créer de la monnaie indéfiniment est un leurre, on ne vit pas en vase clos, on achète des produits à l’étranger, cela est d’autant plus nécessaire maintenant qu’on a démantelé notre industrie. Avec quoi paie-t-on ?

    Avec des francs dont la valeur de change s’affaiblit ?

    Ou alors on emprunte sur les marchés financiers pour soutenir la monnaie ?

    Sans la garantie de l’Allemagne ? A quel taux ? Et y parvient-on même ?

    Se rajoute en plus une spéculation effrénée du franc sur le marché monétaire et en plus comme il s’agit d’une décision de sortie de l’euro unilatérale on ne peut même pas compter sur l’aide des banques centrales étrangères comme c’était le cas à l’époque du serpent monétaire européen, c’est impossible !

    Conclusion : Malgré la cour de Karlsruhe, l’Allemagne ne peut se permettre de ne laisser d’autres solutions aux pays du sud que de sortir de l’euros et elle ne peut non plus prendre la décision unilatérale d’en sortir ce qui revient au même !



  • Redistribuer 16 avril 2020 14:31

    Merci Mohamed pour cet article très bien écrit, avec de surcroît, une multitude de références qui appuient point par point les arguments ici énumérés.

    Les marxistes ont raison depuis plus de 150 ans, si le capitalisme ne finit pas par être aboli, sa persistance amènera la disparition de l’humanité.

    Ce n’est pas parce que sa puissance a rendu toute tentative d’alternance impossible jusqu’à présent qu’il est le seul système possible !

    Ce qu’on a appelé socialisme au 20 eme siècle ne sont que des dégénérescences des tentatives désespérées pour construire autre chose, le stalinisme est un sous-produit du capitalisme qui a d’ailleurs engendré à la fin sa restauration originale. ce qui se passe en Chine, emprunte le meme chemin, mais le processus n’est pas parvenu à son terme, espérons que les forces contenues dans les profondeur du peuple finiront par arreter ce processus de dégénérescence et que le vrai processus révolutionnaire pourra rependre son cours.

    L’Amérique de Trump qui était si florissante, s’est écroulée en quelques jours comme un chateau de cartes, ce projet criminel qui consistait à laisser mourir des millions d’etres humains pour sauvegarder, ce système qui porte la mort en son sein a explosé !

    Reste un danger qui j’espère sera écarté, celui de la guerre !Cela a toujours été le dernier recours du capitalisme pour survivre, les gesticulations des dirigeants américains et leur agressivité de plus en plus notable laissent craindre le pire !

    Et qui dit guerre ne se passera pas comme celles qu’on a connu dans le passé.

    L’arme nucléaire sera utilisée ! Des régions entières du globe deviendront invivables et ce qui restera de la population devra vivre dans des conditions épouvantables !

    La civilisation reculera sans doute de plusieurs siècles !

    Quant à ceux qui sur ce forum ont la mauvaise foi de ressortir les memes arguments éculés que les intégristes du système capitaliste ressassent depuis qu’il existe, ce n’est meme pas la peine de perdre le temps de leur répondre, Covid 19 les a définitivement disqualifiés.

    Le capitalisme n’apportera jamais le bonheur de l’humanité, il court à sa perte !



  • Redistribuer 17 octobre 2019 10:28

    Mon article aurait pu avoir pour titre « Quand les juges espagnols jettent de l’huile sur le feu »

    C’est effectivement, le cas, cette sentence a rallumé l’incendie, c’est indéniable rejoignant les obscurs desseins de l’extrème-gauche catalane pour qui le référendum de 2017 a scellé dans le marbre, l’indépendance et la proclamation de la république à Barcelone.

    Ce sont les comités de défense de la république animés majoritairement par les militants de la CUP après le 1er Octobre 2017 qui sont actuellement à la manoeuvre au travers d’une organisation quasi clandestine « Tsunami democratic » qui toutes les nuits allume les feux et élèvent des barricades à Barcelone.

    Cette intrusion des magistrats dans la vie politique ne date pas de 2019, elle a été une constante dans l’histoire du proces catalan. Déja en 2017, ce sont eux qui avaient interdit le référendum et envoyé la police pour perquisitionner le ministere local de l’économie catalan.

    Dans une période encore plus éloignée en 2010, ce sont les magistrats du tribunal constitutionnel qui avait annulé à la demande du parti populaire le nouveau statut de la communauté autonome de Catalogne.

    Ce statut avait obtenu l’aprobation du congrès des députés de Madrid, ainsi que celle de la majorité du parlement autonome catalan.

    Il était l’oeuvre du gouvernement socialiste de Jose Luis Rodriguez Zapatero.

    A l’époque les regionalistes catalans dont la majorité ne réclamait pas encore l’indépendance représentait environ 15 pour cent de l’électorat en Catalogne.

    Sept ans plus tard tous étaient devenus indépendantistes et leur influence en Catalogne dépassait les 40 pour cent !

    Cherchez les causes profondes du problème catalan, vous avez trouvé !

    La vérité est que comme je l’ai déja dit, ce pays n’a pas tourné la page du franquisme, les nostalgiques ce cette époque se sont réfugiés dans les tribunaux et la magistrature et de leus positions ils empechent l’espagne de devenir un pays démocratique moderne !



  • Redistribuer 16 octobre 2019 12:34

    La suite des évènements confirme que ce procès fut une erreur.

    Depuis les incidents du 1 er Octobre 2017, la proclamation de l’indépendance, la réplique du gouvernement central dirigé à l’époque par le parti populaire, par l’application de l’article 155 de la constitution de 1978 qui suspends l’autonomie de la communautéa autonome et la prise encharge de sa direction par le gouvenement central, les élections de décembre 2007 ou les indépendantistes avaient vu leur majorité au parlement régional confirmé, les perturbations en Catalogne semblaient se calmer peu à peu, surtout depuis l’accès au pouvoir du socialiste Pedro Sanchez.

    Pour la première fois un début de dialogue avait meme été initié entre Madrid et Barcelone. Le maintien des revendications d’indépendance de la part des indépendantistes au pouvoir à Barcelone semblaient de plus en plus de pures formes.

    Des divergences apparaissaient de plus en plus clairement dans le camp indépendantiste entre les républicains socio-démocrates de l’ERC et les autres, les jusqu’au boutistes d’extrème-gauche anti-européens de la CUP et les héritiers du centre-droit indépendantiste catalan de l’ancienne CIU, dont est issu Carles Puigdemont qui a fui en Belgique et que les belges refusent de livrer à la justice espagnole.

    Ce qui s’est passé cette nuit à Barcelone et ce qui s’est passé à l’aeroport la veille prouve que la provocation de la condamnation disproportionnée des dirigeants du proces a déclenché pour la première fois un risque de changement d’orientation du mouvement indépendantiste catalan.

    De largement pacifique qu’il était au début, le mouvement pourrait devenir ce que fut le mouvement basque pendant des années : une lutte violente génératrice de drames pour la population quel que soit son opinion sur le devenir de la Catalogne.

    Malheureusement ce pays n’a pas tourné la page du franquisme, les héritiers des bourreaux de la guerre civile espagnole que sont le Parti populaire et le mouvement ouvertement franquiste Vox ont empeché que cette recherche de la concorde par l’offre d’une amnistie générale, l’emporte, le parti socialiste qui est arrivé brillament en tete aux dernières élections n’as pas eu le courage de l’imposer !

    Il s’est contenté de se retrancher derrière la séparation des pouvoirs alors qu’il fallait faire voter l’amnistie pour la quelle il aurait trouvé largement, une majorité au congrès des députés, alors qu’il fallait modifier le code pénal pour le mettre en adéquation avec ce qui se pratique ailleurs en Europe et empecher des juges de prononcer des verdicts hors du temps !

    Sans doute les boute-feux d’extrème-droite qui revent de l’Espagne d’Isabelle la catholique ou de Carlos quinto se réjouissent de la violence, des barricades, des incendies d’hier soir parcequ’ils justifient leur appel à la haine, mais pour tous les gens de bonne volonté les incidents d’hier soir à Barcelone ne sont pas une bonne nouvelle et ceux qui s’en réjouissent par calcul ou par adhésion ne sont pas très malins !

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