J’ai le sentiment que ce début de 21ème siècle est chargé de menaces de régression. En France, la religion chrétienne a laissé un vide qui tarde à être comblé et quand bien même il l’est, ce n’est pas nécessairement par du mieux.
Le phénomène est renforcé par le dégoût pour les idéologies généré par le nazisme et ses dérives.
Merci pour cet article intéressant. Je vous livre ici, de manière un peu sommaire, mes remarques :
« a entraîné 53 % des français dans son projet »
— > A remplacer par « a entraîné 53 % des votants dans son projet »
« Que dire alors de l’état de notre espace public (dont la télévision fait malheureusement office) où est censé se dérouler la négociation nécessaire à la définition de réelles valeurs ? »
— > Je pense que c’est mis de côté à cause de la nécessité de maintenir la paix civile.
« Le désir mimétique qui consiste à convoiter ce que les autres ont, est désormais le moteur de notre vie sociale. »
— > Cette phrase me fait une impression négative, le terme « convoite » impliquant selon moi une sorte de malveillance des uns vis-à-vis des autres. Dans une société où le plaisir est mis en avant, chacun veut jouir autant que son voisin, mais sans nécessairement penser à mal.
« Le système global actuel est en train de désespérer une grande partie de la jeunesse de toutes les origines, parce que le talent est peut-être rare mais il est partout, dans toutes les couches de la société et surtout, il n’est pas compatible avec le système actuel. »
— > Quand je tente de regarder le monde dans sa globalité, j’ai le sentiment que la médiocrité est plus récompensée que l’excellence. C’est peut-être une des choses susceptibles de déçevoir les jeunes : Aspirer à l’excellence, mais se sentir contraint à la médiocrité pour vivre.
La mise en page et l’orthographe manquent de soin, c’est dommage. De plus, l’arrière-goût de misanthropie qui reste après la lecture de l’article me rebute.
La peine de mort, cette vieille lune, est une façon parmis d’autres d’écarter les nuisibles de la société, j’en conviens.
Cependant, la violence extrême, presque barbare à mon sens, de ce mode d’action ne me paraît définitivement pas acceptable dans la République des Droits de l’Homme.
En qualité d’êtres humains du 21ème siècle, ayant donc environ 20000 ans d’histoire derrière nous pour nous inspirer et tirer des leçons, je pense sincèrement que nous avons le devoir de banir la mort ou les châtiments corporels de notre caisse à outils.
Sans vouloir être pontifiant ou donner dans les pires clichés du progressiste sur-optimiste, j’avance que les sciences, en nous apportant un éclairage sur les rouages du monde soutenues par une volonté de toujours mieux faire permettront un réel mieux-vivre.
Tiraillé entre un fond d’éthique post-chrétienne et une éducation d’employé/consommateur dont la vie privée est grignotée par les valeurs de l’entreprise, le citoyen post-moderne, à défaut d’inventer des solutions dignes d’un Occident Humaniste, regarde en arrière, au 19ème siècle, afin de trouver un moyen de résoudre ses problèmes.
On sent bien que ces greffes de bouts d’hier ne prennent pas, mais que faire ? Refuser ce qui s’apparente à une intolérable régression est à mon sens une démarche gagnante. Ainsi, la France ne doit pas castrer, pendre, électrocuter, ébouillanter qui que ce soit, même le dernier des criminels, car comme le dit une chanson déjà vieille, « No one is innocent ».