L’auteur signe ce message de son véritable patronyme.
Il n’est donc pas question de répliquer à une personne qui avance masquée, ne sachant s’il faut lui dire « Monsieur », « Madame », ou autre chose encore...
Mais confessons au préalable une grave erreur : « Morice » n’est pas le chef de la police de la pensée qu’il aimerait sans doute être. Ce n’est qu’un vulgaire délateur anonyme, et qui gagne à le rester. Concernant Dominique Caron, il faut savoir qu’il a été téléguidé jusqu’à la Maison Verte par un « officier de liaison », en mission en Roumanie. Ce n’était pas difficile dans un gîte rural ouvert à tous. Il est plus difficile de savoir à quelle police appartenait réellement cet officier de liaison. J’en veux pour preuve que le Parquet d’Oradea n’a pas inculpé les responsables de la Maison Verte pour recel de malfaiteur : il aurait fallu pour cela mettre en lumière les circonstances troubles de la fuite de Dominique Caron. Par contre, la présence à la Maison Verte de ce criminel de droit commun était l’occasion rêvée pour multiplier les perquisitions, pour piller tout ce qui pouvait l’être et pour détruire des années de travail. La police roumaine, brutale et corrompue, est coutumière du fait. Tout le reste n’est que littérature, à savoir les délires cacographiques de « Morice dénonce »....
Merci, Monsieur le Vénéré chef de la police de la pensée, de bien vouloir prendre la peine de nous expliquer pourquoi ce Blanrue est un abominable individu et ce Reynouard pire encore.
Nous autres, misérables créatures, savons maintenant ce qu’il convient de penser de cette misérable engeance.
Nous ne vous serons jamais assez reconnaissants, Monsieur le Vénéré chef de la police de la pensée, pour votre inlassable dévouement au service de notre propre bien. Dans notre insondable ignorance, nous devons avouer que nous sommes bien incapables de penser par nous-mêmes et que, grâce à votre immense tolérance, nous sommes enfin sur le bon chemin, celui des lendemains qui chantent et des matins radieux.