Lors des élections ont se trouve face à une fourche avec une route qui va à droite et une autre qui va à gauche.
quelle que soit la direction que nous prendrons. ces deux routes aboutissent au même endroit défini par l’UE.
En 2017, nous allons avoir ce choix, on va assister à de tels dialogues
« - je te dis que par la droite la route est meilleure
- oui mais par la gauche le paysage est plus beau... »
En fait, nous avons le choix de la route mais pas de la destination.
Alors à quoi bon perdre son temps à débattre du trajet, il me semble que c’est la destination qui compte, celle qui vous est proposée vous convient- elle ?
Je veux tout simplement dire que les gains de productivité doivent permettre de préserver l’emploi en abaissant le temps de travail et continuer à payer au même salaire les employés plutôt que cet argent aille grossir les comptes des paradis fiscaux et génère de la plus value sur des comptes qui n’ont d’utilité que d’endetter ceux qui produisent.
Sans changer radicalement de société vous avez entièrement raison, je propose un changement radical de société.
Je ne suis absolument pas contre l’éradication de certains métiers qui n’ont rien d’humain, souvenez vous « le poinçonneur des lilas » l’analyse de Gainsbourg était la déshumanisation par une tâche répétitive et sans intérêt conduisant à rendre l’homme sans espoir et limite suicidaire.
Je pense aussi à ces gens qui déchargeait manuellement des camions ou des bateaux à la seule force de leurs muscles et qui très jeunes étaient complétement détruits par leur travail, ceux-ci ont apprécié l’avènement du transpalette et du chariot élévateur.
Je pourrais citer des milliers d’autres exemples.
Pour moi, le problème n’est pas la suppression de certaines tâches indignes de l’être humain, mais la répartition des gains de productivité, induits pas le progrès, au seul profit de la finance.