Il ne me semble pas que ce soient les "riches" qui prennent le plus de risques. Car prendre un risque ne veut pas dire nécessairement jouer en bourse.
Il me semble qu’un certain nombre de personnes peu favorisées économiquement (sans forcément être pauvres) ont le courage de prendre des risques importants en abondonnant un poste leur permettant de vivre pour créer une activité qu’il espère plus rémunératrice à terme grace à un travail important (on utilise parfois le terme entrepreneur pour qualifier ces personnes).
D’autre part, il me semble un peu exagéré de considérer que l’auteur entend par personnes aptes à prendre des risques les "riches", c’est lui faire un peu vite un procès en sorcellerie alors que son texte me parait assez équilibré même si je ne suis pas d’accord avec lui sur tous les points.
Cet article est surprenant : Dans un premier temps, il s’inquiète de la qualité de l’information des sites internet en prétextant un manque de production d’information brute.
Puis rélève que 70% de l’information produite par la presse "sérieuse" est une information reprise.
La conclusion légitime serait de mettre en exergue le manque de qualité de cette presse : il me semble que le lectorat s’est aperçu de ce manque de qualité et préfère opter pour internet ou des journaux gratuits (ces derniers semblant avoir le vent en poupe).
Je ne pense pas qu’internet et les journaux gratuits (ou encore la télé) produisent une information de meilleure qualité mais peut être que la différence n’est plus assez grande pour justifier un prix.
Pour conclure, cet article semble ignorer l’importance des avantages du media internet pour les lecteurs au delà de sa gratuité : accessibilité des articles, possibilité de suivre la une grace aux flux RSS, discrétion de la lecture d’une page web vs. la lecture d’un journal au bureau...