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Robin Guilloux

Robin Guilloux

Je suis professeur de Lettres.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/10/2011
  • Modérateur depuis le 17/09/2012
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Derniers commentaires



  • Robin Guilloux Robin Guilloux 20 janvier 2023 21:31

    @Luc-Laurent Salvador

    J’ai essayé de commenter un texte de Bergson où il développe sa fameuse distinction entre religion statique et religion dynamique. J’aurais pu effectivement choisir un auteur plus récent comme Michel de Certeau que j’apprécie beaucoup et qui présente le mystique comme un personnage tourmenté solitaire, en rupture avec l’institution ecclésiale, ce que ne fait pas Bergson qui montre au contraire la complémentarité entre le religion établie et le mysticisme.

    Extrait de la présentation du premier volume de La Fable mystique : 

    Présentation du premier volume : « Voici l’étude d’une figure historique de la mystique chrétienne. Figure passante organisée autour des rapports entre un sujet parlant, une parole et une institution, quand se déchire le monde des certitudes médiévales, que la foi se fait combat et question, que l’ordre traditionnel tombe en ruine et que s’ouvrent mille autres lieux pour restaurer la communication spirituelle. Brûlé par l’amour d’un Autre, le sujet (souvent féminin) dit son désir d’une impossible rencontre, à travers les surprises et les violences d’un récit d’extases, de grâces et de blessures. La manière de dire lui importe davantage que le dit, et sa parole se fait musique, poème, dialogue et fable. Associés aux images troublantes du fou, de l’idiot, de l’enfant, de la femme ou de l’errant, les mystiques se réfèrent et se dérobent au pouvoir de l’institution ecclésiale, emportés d’un mouvement qui est transport, passion, mais aussi »vie commune de la foi". (source : site Gallimard)

    http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/2017/08/michel-de-certeau-la-fable-mystique.html



  • Robin Guilloux Robin Guilloux 17 janvier 2023 14:59

    @JPCiron

    Kant vous répondrait que les « vérités » bibliques relèvent de la foi et non du savoir. Dans un tout autre ordres d’idées, vous savez que Bachelard méditait sur la poétique du feu, de l’air, de l’eau et de la terre, c’est-à-dire sur les quatre éléments des présocratiques.
    Cette méditation ne relève pas de la science, mais de l’imagination poétique qui a sa valeur propre. C’est ainsi que nous vivons dans deux mondes : un monde dans lequel la terre est plate et immobile (l’arche originelle terre ne se meut pas dit Husserl) et un monde, celui de la science, dans lequel la terre est une sphère et tourne autour du soleil, un monde auquel s’applique strictement la géométrie d’Euclide et un monde où les géométries non-euclidiennes sont possibles.
    Reste que la poétique du feu nous manquerait. Qui n’a pas rêvé auprès d’un feu de bois sans penser qu’il assistait à un phénomène d’oxydation !



  • Robin Guilloux Robin Guilloux 17 janvier 2023 14:47

    @Jason

    Vous avez raison, hélas. Je crois que ça ne réjouirait pas Rousseau qui disait que les lois exprimaient la vérité générale en vue du « bien commun ». Mais lorsque le bien commun est confisqué par des groupes d’intérêt et par les lobbies, on ne peut plus parler de loi. Rousseau voulait éviter que les intérêts particuliers fassent la loi. Il est bon de retourner de temps en temps à la pensée des « pères fondateurs » pour comprendre à quel point nous nous en sommes éloignés.



  • Robin Guilloux Robin Guilloux 12 janvier 2023 09:55

    @paparazzo

    Est-ce le droit de propriété qui est critiquable ou bien l’abus de ce droit ? Mais à partir de quand y a-t-il abus ? Rousseau ne le dit pas.



  • Robin Guilloux Robin Guilloux 12 janvier 2023 09:50

    @paparazzo

    Il y a (ou il semble y avoir) chez Rousseau une contradiction entre ce qu’il dit dans l’Emile et ce qu’il dit dans le Contrat social. Dans l’Emile, il semble condamner la propriété privée, dans le Contrat social, il semble l’approuver : « ce qu’il gagne, c’est la liberté civile et la propriété de tout ce qu’il possède ». 

    Le texte : 

    « Réduisons toute cette balance à des termes faciles à comparer ; ce que l’homme perd par le contrat social, c’est sa liberté naturelle et et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu’il peut atteindre ; ce qu’il gagne, c’est la liberté civil et la propriété de tout ce qu’il possède. »

    Personnellement, je n’arrive pas à concilier ces deux points de vue, sauf à considérer qu’il exprime sa « vraie pensée » dans l’un ou l’autre texte. Mais lequel ? 

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