Il n’y a de grillage qu’autour des prisons ? Diriez d’un gamin français, chinois, américain ou de quelque nationalité que ce soit, qu’il est prisonnier au seul pretexte qu’il est photographié à proximité d’un bout de grillage ?
D’ailleurs, quant à la photo jointe à l’article, ce grillage ne marque pas une frontière étatique, mais la simple frontière d’une propriété privée ou d’un village. Je ne voie pas en quoi Israel peut être tenu responsable de l’implantation d’un grillage, d’une barrière, d’un muret ou je ne sais quoi encore que l’on trouve en palestine !
Quant à votre dernière remarque sur le monopole du statut de victime, je vous prierais de ne pas en abuser à outrance, la victimologie étant devenue, à notre époque, un sacré passe temps pour les islamistes de tout genre !
Le Fatah de Abbas est loyal aux interets d’Israel ? vous tenez cela de quelle source ? Une précision concrete sur les connivences entre le fatah et les interets d’Israel (i.e. la paix) serait la bienvenue
A la différence près que Israel c’es 6 millions d’habitants et le monde arabe 1,3 milliard.
Enfin, passons...
J’ajouterais juste une chose : pensez vous que les gens proposeraient le boycott d’un salon du livre avec à l’honneur les écrivains du monde arabe ? Je ne crois pas. Et pourtant, si l’on devez les juger sur la base de leurs gouvernements respectifs (ou de leur mouvements terroristes respectifs, car il y a du choix) comme on juge aujourd’hui les auteurs israeliens, je pense qu’il faudrait les juger bien plus sévérement.
Enfin, il est sans doute plus facile de s’en prendre à un peuple de 6 millions d’habitants qu’à 1,3 milliards d’habitants (dont une forte minorité n’a pas peur d’utiliser tous les moyens pour arriver à imposer ses diktats)
Que des israeliens refusent de se rendre au salons du livre est au moins une preuve (pas necessairement intelligente d’ailleurs) que la liberté d’opinion est une valeur clé de la démocratie israelienne.
Ou qu’il y a beaucoup d’écrivains en Israel. Ce n’es pas le cas de toutes les dictatures arabes, non ?
Pas d’accord avec votre article. Trop de contresens, et de parti pris (donc d’erreurs).
Enfin, Gaza n’est pas Guernica. Meme pas dans la comparaison.
Je me permet de citer l’auteur :
"ne méritent pas de périr atrocement mutilés, atrocement brûlés sous un déluge de bombes"
Je ne crois pas que beaucoup d’enfants palestiniens soient dans la situation des enfants de Guernica. Vous faites donc dans la fiction, pas dans le journalisme et c’est regrettable. Je pense, par contre, que vous omettez de parler du meurtre de collégiens l’autre jour à Jerusalem, assassinés sauvagement dans une bibliothèque. Ces enfants là n’étaient pas en train de jeter des pierres ou s’instruire au jihad auprès de leurs grands frères.
"La communauté internationale l’a reconnu. Comparée à la technologie de l’armement de l’Etat Hébreu, les roquettes tirées par les palestiniens ne sont rien d’autre que des "pétards mouillés"", dites vous.
Allez expliquez aux israéliens qui ont perdu des proches dans des attentats que ceux ci ont été exécutés à coup de pétard mouillés. Allez aussi dire aux familles des gamins exécutés dans une école que ceux ci ont été attaqués à coup de pistolets à eau, pendant que vous y êtes. La connerie humaine et les comparaisons niaises n’ont semblent-elles pas de limite.
Quant au parallèle Guernica-Gaza, je pense (et j’espère que la démagogie et le populisme n’ont pas gagné tout le monde) qu’il est inacceptable et incompréhensible.
En effet, vous comparez le meurtre systématique de tout un village avec la traque de terroristes pleutres au point de se cacher au milieu de leur propre population (a ce sujet, ils utilisent meme des ambulances pour transporter leurs explosifs, voir les videos amusantes où le pseudo comateux allongé sur la civière, se lève et détale comme un rescussité). Qu’il y ait des victimes collatérales parmi les palestiniens est tout à fait regrettable voire inexcusable. Mais il en irait bien autrement si les terroristes ne se cachaient pas parmi la population civile, s’en servant de boucliers humains, ou si mieux encore, il décidaient de changer de méthode et revenaient à la table des négociations !
Pour finir, je dois dire qu’une chose, non des moindres, me choque vraiment : bientôt on comparera gaza et Auschwitz (certains imbéciles le font déjà avec zèle, me direz vous). Et c’est grave, terrible...