En 2010, si ma mémoire est bonne, Jacques Généreux parlait de l’esprit de Munich. J’ai peur que nous en soyons désormais à l’esprit de Montoire. Sarkozy cire les pompes de Merkel, qui croit dominer le monde, mais qui finira par se faire botter les fesses, comme son sinistre prédécesseur moustachu. Quel mépris professe la CDU pour tout ce qui n’est pas rigoureusement germanique ! Et quelle bassesse des éditorialistes français ! (Quand ils parlent de la chancelière, des marchés et des agences de notation, on croirait entendre leurs grands-pères susurrer que « M. Hitler n’a pasd’intentions belliqueuses »). C’est la guerre, mesamis, et nous l’avons déjà perdue. En sommes-nous réduits à espérer que M. Cameron gagne la seconde Bataille d’Angleterre ?
Sarkozy et sa clique n’ont plus qu’une solution : adopter la méthode qui a permis à Bush de se faire réélire contre toute logique. Cette campagne sera ignoble, tout le monde l’a compris. Un seul avantage : si Sarkozy perd, la droite mettra vingt ans à se rétablir.
Attali débite des conneries depuis plus de 40 ans. Il n’a qu’un dieu, l’argent, et ça s’entend très ben dans sa façon de parler des« prêteurs », car monsieur préfère ce mot de cireur de pompes à « marchés ». Il y a très longtemps, dans un destraités de connerie appliquée qu’il ose appeler ses livres (désolé, j’ai oublié le titre, sans doute parce que j’ai parcouru l’ouvrage d’un derrière distrait) cet abruti préconisait l’euthanasie pour résoudre le problème du vieillissement des populations et donc le coût des retraites et des soins. Il serait grand temps qu’il s’applique ses propres remèdes.