Du déjeuner avec
Nicolas Sarkozy, dont j’ai fait le récit la semaine dernière, j’ai
retenu au moins une chose dont je ne me doutais pas qu’elle prendrait
un si urgent intérêt. A la question de savoir si l’on pourrait encore
persuader les Israéliens de ne pas bombarder les sites nucléaires
iraniens, Nicolas Sarkozy a répondu : « Eh bien, franchement, je n’en suis plus sûr !… Ils sont très tentés de le faire. » Et il a ajouté : « Même Shimon Peres désire une telle intervention. »