Article qui nous donne la liste de tout ce que les Américains ont dans le Golfe. Et pour faire quoi ? Envahir l’Iran ? Ils n’arivent pas s’en sortir en Irak. Bombarder l’Iran ? ET après, attendre la réplique des ayatollahs ?Même pas besoin pour eux de mines, même si l’entassement des navires dans le Golfe y ferait un carnage, il sufit de tirer quelques missiles iraniens sur Dubai, ce prétendu nouveau paradis du nouveau monde global, ou encore mieux, d’envoyer quelques embarcations de Pasdaran et d’y faire une gigantesque prise d’otages dans les hotels du front de mer, et c’est la panique dans le monde entier.
Ce n’est pas parce que les Américans sont les plus forts qu’ils vont faire ceci ou cela. Leur problème c’est qu’ils ne peuvent plus rein faire que de gesticuler. Liser le blog de JP Immarigeon, il explique ca très bien depuis plusieurs mois.
Et aussi pourquoi le régime politique US fonctionne comme il doit fonctionner, parce que la constitution donne depuis le début tous les pouvoirs et pas seulement de guerre au président. Ce n’est pas nos systèmes parlementraires, avec des ministres responsables devant les députés (même en France). Il n’y a pas d’opposition en Amérique, pas plus qu’il n’y a de « rue américaine ». les américains ne se sont aps faits avoir, ils ont voulu cette guerre d’Irak, et ils voudront celle d’Iran, et rien à voir avec l’instauration d’une dictature, ca a toujours fonctionné comme cela là bas.
Et puis pas besoin d’un attentat bidon, les Etats-Unis n’ont jamais rendu de compte à ^personne, s’il veulent envahir un pays ils le font et disent merde aux autres.
« On me dit, M. Le Pen, si vous renvoyez les clandestins chez eux, avez-vous pensé à leurs enfants ? Bien sûr que j’y pense, ils ne doivent pas être séparés de leurs parents, c’est pour cela qu’ils partiront avec eux. » (Meeting Marseille, 3 mars 2007)
Qui avait écrit, de mémoire en 1942, à propos des rafles et des 4.200 bambins internés à Pithiviers et Beaune-la-Rolande, qu’il fallait également livrer les petits ?
Le Pen, le retour.
En tous les cas, les 500 élus qui pourront donner leur signature à l’héritier Lambert indiqueront pour qui ils auraient voté le 10 juillet 1940.
Faut arrêter là ! Même nous au Canada on a compris ce qui se passait. Ce sont les américains qui ont essayé de faire endosser leur guerre « privée » par le reste de monde, le Bien contre le mal et j’en passe, et ils ont fait le forcing pour un vote à l’ONU (Blair le voulait). Ni les canadiens, ni les français ni personne n’ont empêché les Etats-unis de faire cette guerre, on leur a même donné un coup de main et les français aussi, avec des navires, des avions et je crois à Djibouti. Et moi, un jour que j’étais à Paris, pendant les bombardements de Bagdad, j’ai même vu trois trainées de bombardiers très haut qui venaient d’Angleterre, l’espace aérien française était ouvert. Simplement la France a dit à l’Amérique qu’elle l’aiderait mais qu’elle n’enverrait jamais de soldats. c’est tout. faut pas inverser ce qui s’est passé.
Et puis il faut savoir : soit ce fut une faute historique et la France a bien fait de se tenir à l’écart, comme dit sarkosy depuis trois jours, soit la France s’est mal comportée avec l’Amérique. Mais c’est l’un ou l’autre, et l’un ou l’autre en même temps en 2007 ET en 2003.
ça y est, les anglais sonnent l’halali. The Economist de ce jour dit clairement qu’y en a marre des américains, et que le coup du sacrifice du soldat Ryan en normandie en 1944, ça suffit.
« Ce n’est pas tant le bushisme de Sarkosy qui est scandaleux, que sa mauvaise maîtrise du temps, son manque d’à-propos... » (Emmanuel Todd, Télérama, 28 février 2007). J’ajouterai que ce que l’on demande à un chef de l’Etat, par-delà le fond, c’est de savoir tenir une position au nom de la France, pas de jouer les girouettes en fonction d’où souffle le vent. Et Sarkosy non seulement ne sait de toute évidence pas faire, mais quand bien même, il aura mis quatre ans avant de comprendre dans quel sens soufflait le vent de l’Histoire.
Il faut surtout que Sarkosy comprenne une chose : lorsqu’on se positionne sur un créneau, celui de la haine de la France (« jalouse et arrogante » pour Sarko en septembre 2006) et qu’on bascule sur l’aile pour un 180 ° à 50 jours d’une élection (« lucide » pour le même six mois après) en disant exactement le contraire de ce qu’on a toujours affirmé et continue d’affirmer son futur ministre des armées ou des affaires étrangères Pierre Lellouche et la joyeuse bande de néocons qui l’entoure, on va droit dans le mur.
Il y a un créneau versaillais, un vieux fond munichois en France qui voit dans l’élection de Sarkosy un espoir de revanche, et qu’il cultive avec soin depuis plusieurs années. Il a opéré ce choix il y a bien longtemps, qu’il l’assume jusqu’au bout et exploite son fonds de commerce plutôt que de tenter n’importe quoi au dernier moment.