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Sacha Traviata

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  • Sacha Traviata 12 avril 2016 19:18

    Je n’ai pas eu la patience de tout lire mais je remarque une affirmation fausse dès le début : le fait de distinguer « transsexualisme » et « transsexualité.


    Ces 2 mots sont des synonymes où du moins renvoient à la même chose à savoir l’envie de changer son corps et en général son sexe pour passer dans l’autre genre socialement.

    L’auteur dit que »transsexualisme« serait en fait »transgenre« .

    Je ne sais pas d’où il sort cette idée. Enfin je sais peut être : il confond »transsexualisme« avec »transgenderisme« .

    Donc je vais donner des explications plus correctes :

    1) Transgenre
    2 sens :
    a) sens strict = une personne qui SANS VOULOIR SE COUPER LA BITE (en modifiant ou en ne modifiant pas son corps par ailleurs) veut être perçue comme comme femme socialement (ou du moins comme non homme, elle peut se revendiquer dans une sorte de 3 ème genre, entre homme et femme ou un mélange) alors qu’elle est biologiqement mâle normal (non intersexe) et que la société lui dit qu’elle est un homme depuis la naissance. 

    b) sens large = toute personne qui ne rentre pas dans les normes du genre que la société lui impose car elle pense qu’elle ce genre ne lui colle pas, qu’elle modifie ou non son corps. Une personne transsexuelle (qui modifie son SEXE) rentre dans cette définition large.

    2) Transsexuelle 
    C’est un terme médical qui désigne des gens que la société pensait être souffrant d’une maladie mentale relevant de la psychose avec délire localisé sur le sexe/genre : un mâle normal ayant la conviction intime et inébranlable d’être une femme et non un homme et demandant une changeant corporel pour ressembler à une femelle.

    La personne transsexuelle était dite souffrir de »transsexualisme« . La »transsexualité« étant l’état de la personne qui a changé son corps car elle souffre de »transsexualisme.« 

    Ce terme est de plus en plus rejeté par les trans ayant un niveau intellectuel supérieur à la moyenne et une estime de soi correcte car ces gens ne considèrent PAS être malades car ils voient bien qu’aucune preuve scientifique objective ne montrent que vouloir changer de sexe est une maladie.

    La personne transsexuelle souffre, ça c’est certain. Mais la souffrance n’est pas signe de maladie.

    D’autant plus quand la souffrance est provoquée en grande partie par la société et le stigma qu’elle impose. 

    En d’autres termes, l’existences de cas de personne transsexuelle menant des vies normale et socialement productive avant ET après leur transformation prouvent que ces gens ne sont pas malade mentaux et que c’est une diversité humaine rare mais non pathologique.

    3) Genre 
    Réalité PSYCHO-EFFECTVE (et non corporelle) qui fait qu’on fonctionne dans la relation à soi et aux autres d’une façon à majorité »féminine« ou dite »masculine« et qui fait qu’on se »sent« homme ou femme ou autre chose.

    Selon les spécialistes le genre est fixé très top (avant 6 ans) et ne se modifie pas. 

    Il serait donc comme la structure mentale (névrotique, psychotique, limite), fixe et déterminant la façon de voir le monde.

    Certains pensent que le genre se modifie, qu’il est fluide. 

    Le genre ne découle PAS du sexe. Le sexe l’influence peut être, via la biologie ou la socialisation mais il ne le détermine pas dans une relation linéaire de corrélation directe à savoir que connaitre le sexe ne donne pas une idée certaine du genre.

    La société française pense qu’il existe 2 genres : homme et femme.


    4) Sexe 
    A sens simple : l’organe sexuel visible à l’oeil à la naissance, bite ou chatte, éventuellement un truc pas clair (intersexe).

    Au sens plus subtile : le sexe visible + les chromosomes + l’équilibre hormonal +les gonades + des caractères sexuels secondaires

    On est donc mâle, femelle ou intersexe (souvent sexe normal mais chromosomes anormaux).

    On peut modifier en partie le sexe visible, totalement l’équilibre hormonal, supprimer les gonades (mais pas les remplacer), pas les chromosomes (pour l’instant !) et une grande partie des caractères sexuels secondaire.

    D’où en pratique on peut changer de sexe en grande partie.

    5) Etre trans (transsexuelle ou transgenre peut importe)
    C’est avoir un genre femme avec un corps mâle ou un genre homme avec un corps femelle.

    Autrement dit, avoir un corps qui ne permet pas d’écouler les pulsions »femelle« ou »mâle" liées au genre femme ou homme car on n’a pas le corps femelle ou le corps mâle adapté.

    La satisfaction de la pulsion passe par le fait de jouir de son propre corps en voyant dans le miroir un corps qu’on aime car il correspond à ce qu’on pense être et par le fait de jouir de la reconnaissance sociale par autrui qui valide notre genre comme réel et notre corps comme désirable.

    Voilà, la leçon est finie !


























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