Excellente analyse qui replace les interrogations liées à la loi Pécresse dans leur contexte.
Pour ma part je ressens une certaine inquiétude quand je vois que les représentants des syndicats étudiants contestataires, pour une fois qu’ils viennent s’exprimer ici sur le fond de leurs revendications, montrent de manière assez flagrante leur méconnaissance des enjeux réels au profit d’une contestation qui tient office de norme.
Comment voulez-vous, dans ces conditions, que le simple étudiant lambda embarqué dans l’effet de foule d’une AG beuglante et hystérique puisse cerner les tenants et les aboutissants des revendications qu’on lui fait exprimer ?
On assiste ensuite à des effets de paralysie sociale (trains, bloquage des facs), par une minorité tapageuse à qui le sens même de sa contestation échappe en réalité...
Ingrédients :
- 500 grammes d’anecdotes sarkoziennes en conserve.
- 1 litre et demi de critique industrielle (on peut aller jusqu’à deux litres, mais attention à l’épiçage)
- 3 cuillérées à soupe d’aigreur dégoulinante (fraîche de préférence, du matin par exemple)
- 1 zeste de tendance visionnaire-apocalyptique
- 2 pincées de stupeur scandalisée
- 1 ou 2 sachets de subjectivité réchauffée au préalable.
Au besoin, rajoutez 50 à 100g d’extrapolation internationale.
Mélangez joyeusement le tout sans vous préoccuper de la consistance. Saupoudrez abondamment la préparation de matraquage médiatique en poudre puis mettez au four.
Laissez mijoter un après-midi. C’est prêt ! Dégustez chaud. C’est bien le diable si vous obtenez en-deçà de 70% d’appréciation.
Il serait bon de ne pas confondre voeu pieux et synthèse descriptive lors du choix d’un titre d’article.
Tout comme il serait bienvenu de ne pas confondre opération de communication au ciblage précis et professionnalisme.
Dormez tranquille, Libération reste cet organe de propagande fielleuse que chaque nouvelle édition voit s’enfoncer davantage dans l’aigreur stérile et la manipulation de l’information, au nom du modelage nécessaire du savoir-penser du bon peuple aveuglé.
Merci pour cet intéressant compte-rendu. Je partage votre analyse, le débat sur le côté VRP-showman et les détails de com’ ne m’intéressant pas. Ce qu’on peut en retenir est l’affirmation d’une politique extérieure à la fois ouverte et habile. Sarkozy veut ménager la chèvre et le chou et en ce qui concerne les US, semble y parvenir avec un certain succès.
Sa réaffirmation de la France en allié libre et indépendant me paraît éviter le piège d’une rhétorique trop avenante qui traduirait une sorte de soumission dont beaucoup s’inquiètent ici. Il n’apporte pas non plus de caution au conflit actuel, en effet.
Globalement, il me paraît s’être honorablement sorti d’un exercice de communication qu’il affectionne. On peut discuter du style, de ce que ses paroles peuvent supposément traduire en termes de convictions personnelles, il reste que son discours est l’affirmation de la politique extérieure de la France et que si on n’en retient que ce qui est dit, les lignes de celles-ci vis-à-vis des US et sur certains points plus généraux ont été clairement énoncées.
Je pense que l’opinion internationale retiendra davantage l’affirmation d’un lien franco-américain sur des bases d’indépendance que les allusions culturelles du président ou une certaine vision de sa stratégie de communication.
« le resultat de ces ex-petits caporal chef de syndicat d’extreme gauche ou troskistes »
Je vois bien l’ex et bien le trostkiste. Et si vous voulez discuter de la question, on peut refaire un petit tour ensemble sur le glorieux passé de JD au sein d’une LCR qu’il n’a quitté qu’en 81 quand Mitterrand a été élu.