A Paris de novembre à février, hum... novembre et février non-inclus, bien sûr, hum, et sans les week-end, vacances et jours fériés... hum, pourquoi pas ? Mais pour y faire quoi ? Papilloner de salons en expos ? Ou bien faire partie de la foule des abonnés au métro ? (Je me rappelle encore y avoir vu, au coeur d’une foule, une petite dame marmonner en secouant la tête « Mais qu’est ce que je suis seule, qu’est ce que je suis seule... »).
« C’est bien connu, quand on y est on y reste parce qu’on n’est pas sûr de retrouver une place quand on cherche à revenir. »
Ah ben La Taverne, il ne faut pas oublier que la Bretagne est une terre d’accueil ; regarde en été, tous ces braves gens qui sont accueillis avec des sourires gourmands, tous ces campings qui leurs sont ouverts, ces commerçants qui les attendent de pieds fermes. C’est clair, si les parisiens n’existaient pas, il faudrait les inventer ; après tout c’est grâce à eux qu’on peut payer nos impôts .
Je suis informaticien, dans le Finistère (ça en fait au moins 2 en Bretagne, ça, dites-donc) et ici aussi tout va bien du point de vue boulot. Les salaires, que les avides peuvent trouver bas, sont largement compensés par le confort de vie.