Sérieusement, je n’y pense pas une seconde et je juge cette idée loufoque, elle n’émane que d’esprits peu instruits voire totalement ignorants de l’histoire, de la géographie et de la culture française.
La pension alimentaire n’est pas due qu’aux parents pour leurs enfants, elle est également due par les enfants pour leurs parents ce dont on ne parle que très rarement.
Le juge, pour information, se base sur le mémoire que lui remet l’avocat, de là sans doute un certain laisser-aller de parti pris sur le montant de la pension.
Attention à ce qui parait une bonne idée parce que démocratique. Il n’y aurait valeur ajoutée à pratiquer l’ouverture vers la société civile que si celle-ci est disponible pour un mandat et pas en recherche d’un strapontin ou d’un pantouflage.
Comme vous le savez, société civile = secteur privé ou libéral, peu compatible avec l’exercice d’un mandat. Il faut du temps, peu en disposent. Ou alors les retraités, et là pour la valeur ajoutée, je suis moins sûr, pour le dire sans offense.
En 7 mois superbe résultat, il est devenu aussi peu populaire que Villepin et Chirac en fin de mandat. Mais aussi parlante que soit la vérité elle n’est pas encore suffisamment criante, car il culmine à 48% de satisfaits.
La campagne électorale des municipales débute aujourd’hui. Que toute la gauche se mette en branle. Nous n’aurons pas de séance de rattrapage.
Tout au contraire, mais tenez compte des circonstances. Qui étaient candidats aux primaires : DSK, Fabius et Royal. Fabius noniste, n’était pas populaire, DSK aurait pu l’emporter si Royal n’avait pas été soutenue par des militants de la dernière heure. Les jeux étant faits (ou pipés), il ne convient pas d’utiliser cet argument.
Elargissons le tour, nous avions 3 candidats majeurs ouistes : Sarkozy, Royal, Bayrou. Cela devait-il faire changer la perception de l’Europe aux électeurs réfractaires ? Si oui, ne nous retenons pas, votons. Dans le doute : abstenons-nous. Et le tour est joué. Des fois qu’en fait, ce maudit électorat décide de n’en faire qu’à sa tête car décidément on ne peut se fier à personne.
A mon avis, c’est le doute qui les contraint à faire l’impasse sur le referendum, et ce d’autant plus que Sarkozy fait à peine mieux en terme de popularité que Chirac et Villepin à la fin de leur mandat. Il n’a plus de marge pour convaincre et aucun résultat dont se targuer. Le "non" pend donc au nez de Sarkozy mais aussi de Hollande par ricochet car lui aussi est devenu impopulaire.