nous serons quelques uns à démissioner de notre poste de télévision, à lancer dans l’atmosphère un regard lucide sur les enjeux internationaux et ne plus cautionner la société du spectacle. les jeux olympiques, non merci la valeur n’y est plus.
l’importance est là : Le DalaÏ Lama va peut être démissionner de ces fonctions de chef temporel du Tibet.
Si cela est, qu’est-ce que cela veut dire ?
Que le chef spirituel n’a plus d’autorité dans le domaine temporel. cela veut dire que la politique mondiale dans son aspect collectif et de masse, car il y en a d’autres heureusement, cette politique mondiale n’a plus du tout mais plus du tout l’oeil de l’intelligence. et de la compassion. Le fait que le Dalaï Lama, dans l’interdépendance et dans le dialogue, le fait qu’il soit chef spirituel, signifie qu’il y a encore encore du possible, de l’échange éventuel. S’il démissionne, les loups restent entre les loups, et la paix démissionne.
c’est ce que la pensée humaine veut au fond face au vide compatissant. Du bruit, des armes et des jeux olympiques. bienvenue au pays des esclaves.
A travers les jeux olympiques, et la guerre entre le Tibet et la Chine, que se passe t-il ?
Le Dalaï Lama va démissionener de ses fonctions de chef temporel du Tibet, en tant que prix nobel de la paix mais surtout en tant que maître spirtuel de la planète, cette démission est un signe majeure : Aujourd’hui la politique n’a plus du tout l’ouverture de l’intelligence et de la compassion, le Dalaï Lama en était le garant et le dernier survivant ayant un impact collectif. Sa démission éventuelle signifiera t-elle quelque chose aux yeux des nations lors des jeux olympiques ? Auront-ils le cran d’aller quand même tous et toutes aux jeux olympiques, l’autre face du marché de l’esclavage ? Aujourd’hui la guerre mondiale est telle que même la paix incarnée somme qu’il peut faire retraite face à la folie des hommes.
s’il démissionne, les participants aux jeux olympiques et tous ceux qui les regarderont auront choisit leur camp de concentration.
La mémoire du génocide n’est-elle pas un moyen de ne pas prendre acte du géocide actuel ?
Le devoir de mémoire, cette plaie ouverte, n’est-elle pas autre chose qu’une difficulté à réaliser le devoir de conscience ?
Collectivement, et de manière subconsciente, les méthodes de travail du capitalisme sont basées sur les méthodes nazis, séparation les uns des autres, l’irresponsabilité comme norme, ce qui fait qu’aujourd’hui la planète étouffe. Hourra ! Vivement que cela s’accélère et que le devoir de mémoire s’enfouisse dans le passé, et qu’émerge autre chose que la rengaine d’une Histoire dont nous ne sommes pas les témoins mais les esclaves. La pensée fait de nous des lâches. Le témoignage de l’Histoire, nous en tant que témoins, n’est-ce pas voir qu’il y a problème ici et maintenant, puisque l’Histoire s’écrit toujours au présent ; et que collectivement le problème majeur c’est le fait de respirer, chose de plus en plus difficile, respirer physiologiquement et psychiquement, là est la priorité Mr Sarkozy. Quelles pensées sans air, quels projets sans air, devant l’irréductiblité de notre disparition en cours tous les plans sont des pansements sur une cicatrice qui ne cesse de faire de plus en plus mal. La planète crie, au passé, au présent, au futur, elle crie. Et nous la baillonnons pour ne pas entendre à quel point avec elle c’est nous qui crions. Assez de cette mémoire ! Assez du moi humain ! Assez !!!!