Un psychothérapeute qui vient faire la leçon à un psychanalyste membre de l’Ecole de la cause freudienne et de l’AMP, un comble !
Aux lecteurs : un océan sépare la formation d’un psychanalyste de celle d’un psychothérapeute, tant la formation que la pratique. Un psychothérapeute est un psychanalyste « diminué ». D’ailleurs, tous les psys vous le diront : il ne faut jamais dépasser (ça ne sert rien) 3 ans si vous voyez un psychothérapeute.
Bluebeer a dû se sentir visé en lisant dans cet article ceci :
"De plus, les TCC sont des « thérapies actives » : le psychothérapeute ne
se contente pas seulement d’écouter le patient, mais il échange avec
lui, le renseigne, le bichonne en lui proposant des techniques et en lui
donnant des conseils, bref, une véritable amitié s’installe entre le
patient et son thérapeute."
Bonjour, Moi je mettrais ça plutôt sur le compte de l’incompétence du journaliste, plutôt qu’une quelconque magouille du Nouvel Obs. A aucun moment Karim Sarroub ne laisse planer cette idée. Il ne laisse planer aucune idée d’ailleurs. Gageons que Grégoire Leménager et en train de tout relire. Si toutes les similitudes citées dans l’article sont dans les deux livres, il trouvera puisque le boulot a été fait à sa place. Il n’aura qu’à comparer maintenant ! Et puis cette photo... non mais franchement.
Est-ce qu’avec cette liste de ressemblances, on peut parler de plagiat ? Je me demande si c’est suffisant pour qualifier ça de plagiat.
c’est exactement ce que j’ai ressenti aussi durant un voyage ; j’avais l’impression que les Tunisiens eux-mêmes avaient marre du touriste. Ils nous répondaient et nous regardaient à peine si on se hasardaient d’une demande de renseignement. Une chose est très vraie aussi, que je confirme : tout est fait pour le touriste. C’en devient agaçant.
Bill Grodé (joli nom) dit : « le journaliste qui avait inventé il y a quelques années la grève de la faim , où on continue à se nourrir.... »
C’est du gros n’importe quoi ce que vous écrivez. Est-ce donc tout ce que vous avez à lui reprocher ? Le gars est en prison pour des articles de presse, que Karim Sarroub qualifie dans un clin d’oeil de poésie et il a bien raison, et tout ce que vous trouvez à lui reprocher, c’est cette affaire de grève de la faim. C’est pathétique !
Comme dans toutes les psychoses, le signe qui saute le plus aux yeux concernant la paranoïa
est d’abord l’apparition d’un délire, autrement dit la perte partielle
ou totale de contact avec la réalité. Il y a toutes sortes de délires
paranoïaques. Le délire paranoïaque, quitte à me faire taxer de DSMiste,
survient en général après 35 ans, et plutôt chez les hommes. Les
« paranos » sont très orgueilleux, susceptibles, méprisants,
autoritaires, et au jugement souvent faussé par des a-priori affectifs.
Il y a aussi le « délire de relation. » Il se développe sur des
personnalités hypersensibles, en général après un événement bien
spécifique, un échec, un conflit, une injure, ou une exclusion. Le
malade a l’impression d’être le centre d’attention de tout son
entourage. Il est convaincu que tout le monde le juge ou parle de lui
en permanence de façon négative.
Quant à la crétinerie, si elle est de plus en plus visible chez Dieudonné,
c’est précisément parce qu’elle est organisée autour du même sujet, le
même thème principal : la phobie du juif, ou, comme le souligne
Dieudonné lui-même en plaisantant, le sentiment d’infériorité.
Pourquoi dit-on que Dieudonné a commencé à déconner depuis son sketch chez Fogiel (2003) ?
« Pour décrocher un job à Canal +, faut être feuj ? », s’interroge-t-il.
On est en 1997, juste après sa brouille avec Elie Semoun.
En
plus de ce sentiment d’infériorité qui saute aux yeux, l’exclusion
qu’il s’est lui-même acharné à provoquer, n’a rien arrangé.
L’exclusion, ça peut créer des ravages.
On
ne va pas tout répéter sur Dieudonné. Mais il y a du nouveau. Une vidéo
particulièrement révélatrice de son état de santé, où Dieudonné
nous apprend qqs vérités sur la mort de Michael Jackson.
La
planète entière sait très bien que le roi de la pop a été empoisonné
par une surdose de médicament que lui a administrée son propre médecin.
Juif ? Non, un noir. Mais pour Dieudonné, c’est les sionistes qui l’ont
assassiné. Sionistes, c’est à dire les juifs, pas les hindous. Et
pourquoi donc les sionistes auraient-ils intérêt à assassiner cette
poupée qui ne fait pourtant de mal à personne, pas même aux enfants ?
Parce que Bambi s’était converti à l’islam. Même si je suis con comme
un balai, j’ai quand même un abonnement internet. J’ai voulu alors
regarder qui sont ces salauds de juifs qui l’entouraient et qui en
voulaient à son pognon. Une seule : son ex-femme, Debbie Rowe, mais en
tant que grande perdante. J’ai eu pitié d’elle : elle n’a même pas
obtenu la garde de ses propres enfants. Qui sont alors ces juifs dont
parle Dieudonné ?
Michael
Jackson lui-même détestait les juifs. Surtout vers la fin. Probablement
durant une de ses traversées du désert, il a déclaré : "Les Juifs
sucent comme des sangsues… J’en ai marre d’eux… Ils sont la cause de ma
ruine... Les Juifs l’ont fait exprès. Ils ont monté un complot pour me
ruiner."
On croirait entendre Cheb Mami
sur son manager « juif. » A l’époque, Michael Jackson s’est installé à
Bahreïn avec son frère Jermaine et qqs amis pour préparer sa conversion
à l’islam. On imagine donc mal un crétin pareil s’entourer de juifs
avec ce genre de déclarations. Mais pour Dieudonné, la mort de Mickael
Jackson est un assassinat, un « complot juif ; »
Personne
n’ignore que le délire d’interprétation finit par toucher petit à petit
tous les éléments de la vie quotidienne. Le délirant est convaincu
qu’il est victime de persécutions organisées, de complots contre lui,
et passe son temps à accumuler des preuves. Et il t’en trouvera, des
preuves, il vient te les annoncer lui-même au micro, même si tu n’as
rien demandé. Dans ce type de délire, le malade utilise tout son talent
pour enrichir son discours et t’aider à faire passer la « quenelle »,
comme il aurait dit, et de préférence, métier oblige, en te faisant
rire.
Une amie me disait : "Ce
n’est pas un antisémitisme classique, d’extrême droite. Chez lui, c’est
un véritable délire, compte tenu de son passé où justement il se
battait contre la haine et le racisme. Il a dû subir un vrai choc
émotionnel pour devenir ce qu’il est devenu."
Là
où il est fort, Dieudonné, c’est lorsqu’on constate qu’il a quand même
con-vaincu beaucoup de monde dans la communauté noire et maghrébine.
Une bonne partie pourtant sait, mais préfère le suivre par pur
cynisme et provocation. Encore un an ou deux, et elle finira par se
détourner de lui comme on le fait lorsqu’on adhère au Front National,
le temps d’une grande déception, d’un gros chagrin.