@therasse "Personnellement, je n’ai pas l’outrecuidance de décréter pour ces jeunes
femmes ce qui doit être considéré comme normal ou anormal. "
Personnellement, je m’autorise à affirmer que l’humiliation suprême pour une femme est de penser qu’être prostituée c’est être libre Personnellement, je m’autorise à affirmer qu’être prostituée, et de ce fait être, par nature considérée comme un objet, n’est pas normal De la même manière, je m’autorise à affirmer qu’être victime de violence conjugale n’est pas normal De la même manière, je m’autorise à affirmer qu’être victime de viol n’est pas normal ET ILLEGAL
@therasse "Beaucoup de musulmanes utilisent en Belgique la prostitution pour
s’émanciper d’un milieu violent autant que machiste et peu respectueux
de la liberté des femmes. c’est de respect de leur liberté, de leur droit à respecter leur choix de vie dont elles ont besoin."
Donc, pour vous, la prostitution serait un moyen d’émancipation de la femme et ce serait contraire à sa liberté que de l’en empêcher. Pour moi, ces femmes , et l’exemple que vous donnez est flagrant, sont victimes de violence intrafamiliales. Ces violences ont eu pour conséquences traumatiques, notamment, d’anéantir leur capacité de discernement et de libre-arbitre. Elles sont donc dans l’incapacité totale de discerner l’acceptable de l’inacceptable, le tolérable de l’intolérable. Elles deviennent donc les candidates idéales à la prostitution qu’elles finissent même par considérer comme une liberté. Ce que vous faites, à votre tour. Vos propos reflètent une méconnaissance totale du phénomène de la violence psychologique subie par ces femmes. Ces femmes sont donc détruites psychiquement. Et personne n’a eu le courage de leur dire que ce qu’elles vivent est anormal. Bien pire, des gens comme vous, estiment que la prostitution est une solution envisageable. Des gens comme moi diront à ces femmes qu’elles ont été à ce point détruites psychiquement qu’elles ont fini par considérer qu’elles étaient libres en se prostituant, qu’elles sont juste passer d’une violence à une autre. d’une violence intrafamiliale à une violence institutionnalisée, admise et soutenue par l’Etat. Elles ont été considérée comme un objet par leur famille, elles sont considérées désormais comme un objet par la société, par des gens comme vous.
Donc, pour vous, la Loi ne doit pas exister ? ce serait donc liberticide que de créer un principe normatif ?
La majorité des prostituées sont fragilisées psychologiquement, sont d’anciennes victimes de violences, souvent droguées. Vous considérez qu’elles sont en mesure d’exprimer un consentement libre et éclairé ? qu’elles pourraient décider en leur for intérieur ce qui est bon ou mauvais ? la reponse est NON
Ce débat sur la prostitution révèle à quel point la négation de la femme est majoritairement tolérée, encouragée, « soutenue ». Le débat sur France 3, chez Taddei, a clairement montré la résistance active 7 personnes sur le plateau Gofman et Verges faisant l’apologie d’un crime contre l’humanité de la femme (en même temps, conformes à leurs convictions profondes) 1 seule femme pour la LIBERTE Yael Mellul
Les voix s’élèvent
La colère gronde
La haine s’affiche
Pourquoi ?
Certains d’entre nous (peu nombreux) veulent sortir les femmes de leur
esclavage, esclavage quotidien, dont la France est complice (auteur
principal ?).
Que révèle ce combat ?
Une volonté sourde et assourdissante de considérer comme NORMAL qu ’être femme c’est aussi (surtout) être un objet Il serait donc admis qu’une femme est un objet, un produit consommable Et vouloir le dénoncer, est inadmissible Pourquoi ?