Au fait, petite info pour mister Cabanel à qui je ne veux aucun mal.
Tu as dis : « nous sommes condamnés a nous passer du nucléaire, et c’est une très bonne nouvelle. »
Avec une consommation spécifique égale à 5 % de celle d’une centrale REP, les Gen 4 portent les ressources disponibles en combustible fissible à près de 500 ans ! ! !
Si elle est mise au point, Gen 5 - projet de centrales à fusion controlée (là on va vs entendre gueuler) sera à moins de 0.1 %.
Quant-aux autres énergies fossiles et aux ENR à combustion, Pluies acides, destruction de la couche d’ozone et polluants de toutes sortes leurs sont directement imputables.
La seule chose qui sort des aéro-réfrigérants des centrales nucléaire c’est des nuages - vapeur d’eau à basse température issue de l’aérosolisation par courants croisés de l’eau brute du circuit tertiaire de la centrale. A l’heure actuelle, la quantité de déchets radioactifs par famille et par an en France tiendrait dans une boite de pellicule photo APS et sera réduite de 95 % à la mise en service de Gen 4 voire de 99.8 % si Gen 5 voit le jour.
Comme on est poli, on va commencer par les présentations : Je travaille dans la recherche appliquée et plus précisément dans la conception, la qualification et l’écriture des procédures d’expoitation de l’instrumentation de mesure des organes de production depuis plus de 26 ans.
En préambule, l’incident de St Laurent concerne un graphite gaz, les centrales REP en service aujourd’hui n’ont absolument pas la même conception.
Comme le disait si bien mon éminent confrère Super phénix avait un fonctionnement exempt de tout incident depuis 13 mois lorsqu’il a été arrêté sur décision politique. Outre le fait que ce type de réacteur permet de consommer le plutonium il permet de réduire considérablement l’activité des composés. La génération 4, qui consommera 5% environ du combustible utilisé par une centrale REP pour la même production d’électricité est d’ailleurs du type super générateur - on n’a pas jeté le bébé avec l’eau du bain. En ce qui concerne les ENR le photovoltaique actuel est un scandale écologique avec un bilan CO2 effarant, les éoliennes sont parfaites pour être mises en place au milieu des champs d’OGM : les vibrations basse fréquence à leur pied font que les larves d’insectes, rongeurs . . . s’en éloignent. les hydroliennes sont loin d’être au point . . .
Par contre les fermes houlomotrices, qu’elles soient de surface ou de faible profondeur ont montré leur efficacité et leur parfaite inocuité pour l’écosystème - reste à savoir leur comportement en cas de tempète - la surface des mers utilisable, à proximité des côtes, étant très largement suffisante pour produire une quantité d’énergie 25 à 50 fois supérieure à la consommation actuelle ! ! ! Le biogaz est sans problème et permet de réduire la pollution des sols et nappes phréatiques. En aide à la réduction des consommations spécifiques du bâtit, le thermodynamique de surface ou profond marche bien de même que les puits canadiens et les échangeurs double flux. Par contre on rencontre de gros problèmes avec les chaudières biomasse, non seulement sur les chaudières modifiées pour utiliser de la biomasse en remplacement du fuel mais également sur des chaudières neuves, soit disant conçues spécifiquement. Notamment des problèmes de perte d’efficacité des systèmes anti-pollution et d’encrassement avec pertes de rendement critiques . . .
Membre depuis 3 ans de l’association construire en chanvre je peux confirmer les performances du béton chanvre, ce matériau - composé de chenevotte (l’enveloppe de la fibre), de chaux et de pouzzolane (pierre de lave pulvérisée) - permet de réaliser une construction de type monomur respirant. Performances thermodynamiques tout d’abord, que les modèles mathématique inadaptés sous-estiment encore. Performances en tonnes équivalent CO2 ensuite et performances en terme de santé publique, les murs étant naturellement respirants ne nécessitant aucun insecticide ni fongicide (à la condition d’utiliser du mélèze ou du pin douglas pour l’ossature bois). Performance enfin en terme de desconstruction : une fois les éléments recyclables retirés il ne reste qu’à broyer sur place et enterrer d’un coup de charrue le mortier de chanvre et les revètements chaux des murs pour en 3 ans avoir régénéré le terrain. Pour peu que les sous-bassements aient été réalisés en blocs de lave il suffira de les broyer pour les transformer en additif pour un autre mortier de chanvre. Les tests feu réalisés sur le matériau montrent que non seulement il résiste à plusieurs heures de feu intense mais que de surcroit ses caractéristiques mécaniques n’en sont que faiblement affectées (on est bien loin de la maison de paille que Loup détruit avec une allumette).
En terme de conneries faites au nom du renouvellement durable la France vient de mettre en vente le super 95 E10 que les écolos allemands ont réussit à endiguer chez eux et dans une partie de l’Europe. Nous sommes les seuls à avoir fait cette connerie qui, outre que le surcoût, considérable, est financé par nos impots pose le problème d’être totalement contraire à ses intentions. En effet on met 10 % d’étanol produit par l’agriculture intensive avec engrais, insecticides, arrosage et tout et tout dans 90 % de sans plomb 95, on additive le tout pour avoir un semblant de taux d’octane trop faible malgré tout qui entraîne une surconsommation de 5 à 10 % ! ! ! et en plus 45 % des moteurs essence en service n’y resisteront pas, cerise sur le gâteau un surcout d’entretient de 5 à 7 % sur la durée de vie du véhicule . . . YOUPY
Alors ma conclusion est dans mon pseudo : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » et je vous invite à méditer cette phrase et à, en toute chose raison garder.