Intéressant en effet. La dureté et l’appauvrissement du langage sont également vecteur de violence. (En sus de la difficulté de structurer une pensée complexe. Phénomène très bien décrit par Orwell.)
l’usage de certains mots blesse sans doute autant que l’acte qu’ils désignent.
Bergson se serait-il trompé ?
Très intéressant cet article. Il m’a permis de comprendre certains comportements pour le moins étranges de mes anciens compagnons à quatre pattes.
Il permet enfin, de battre en brèche certaines inventions mercantiles à destination des chiens. Je pense en particulier à ces vidéos destinés aux chiens pour les « occuper » quand le maitre est absent. Visiblement d’aucune utilité vue le fonctionnement de la vision des canidés.
Par contre, je me pose des questions pour les chats. Comment voient ils les écrans ? Parce j’ai eu l’occasion d’observer différents félins captivés par des émissions de télés.
L’éducation. Je reste profondément persuadé que c’est par elle qu’on en finira avec la violence conjugale (ou envers les plus faibles). Inculquer des valeurs de respect de l’autre, D’égalité entre les sexes etc... Tout cela doit être une mission prioritaire. Surtout si, à la maison, les enfants sont confrontés à une vision autre des rapports humains. Il faut leur comprendre que cette dernière n’est pas la normalité.
Mais, je crains que dans ce domaine, on assiste, depuis ces 15 dernières années à un fort recul de la notion d’empathie, de la capacité de se mettre à la place de l’autre, de comprendre la souffrance qu’on peut lui infliger.
On « chosifie » de plus en plus l’autre. Je suis choqué de voir des gamins de 13-15 ans parler des filles non plus sous le vocable de « nana », « gonzesse », « filles » ou autre mots plus ou moins argotique (oui, on ne parle pas comme dans les salons littéraires dans les cours de récré), mais sous des dénomination connotées tel « pétasse » (ou son équivalent en verlan), « pute », « chienne », « salope » etc.
J’ai beau chercher dans ma mémoire, dans mes souvenirs d’adolescents boutonneux, je ne me souviens pas avoir entendu mes camarades(issus de divers milieux socio-culturels) de l’époque s’exprimer ainsi. Surtout en parlant de quelqu’un pour lesquels ils avaient une affection plus ou moins sincère.
La violence commence avec l’idée que l’autre ne vaut rien. Qu’il n’est qu’un objet soumis a ses désirs. Qu’il doit obéissance du part son infériorité de fait.
Il faudrait donc s’interroger sur les origines de ce retour du machisme triomphant.
L’individualisme, la course à la « performance », la stigmatisation des plus faibles, ne sont peut être pas étrangers à cette violence envers ces derniers.
au contraire ! l’un découle des autres. Et le mécanisme est toujours plus ou moins similaire lors de la création d’une nouvelle religion.
émergence d’un ou plus plusieurs prophète(s) en rupture avec l’idéologie religieuse du temps. Qui reçoivent de « Dieu » divers enseignements, règles de vie, etc...
agrégat de divers éléments de ou des anciennes religions dominantes dans la région. (Ça permet de rameuter sans trop de difficultés quelques adeptes dont le nombre grossit plus ou moins rapidement). Confrontation plus ou moins rapide avec les autorités religieuse et/ou politiques en place. Répression, martyrs plus ou moins nombreux. Cristalisation des tensions entre tenant des anciens cultes et du nouveau.
Confrontation plus ou moins sanglante. Victoire de la nouvelle croyance ou, écrasement de celle-ci (qualifiée alors d’hérésie par les vainqueurs). Dans le second cas, émergence possible d’un retour de flammes si les conditions sont réunies.
Non, vraiment, tout le reste, c’est l’emballage markéting.
La crédulité, l’obscurantisme et le bourrage de crane font le reste. Il est d’ailleurs à ce titre étonnant de constater que les tenants de l’autorité religieuse font souvent pour contrôler ou réduire au strict minimum l’éducation des masses.
Il n’y a rien de plus dangereux pour la « foi » que le questionnement, la remise en cause des dogmes...
Je suis toujours sidérer de voir que des pratiques barbares, sous prétexte qu’elles auraient une origine religieuse ou culturelle, trouvent des défenseurs ici où là.
Que l’argument religieux permette de nier le droit a disposer d’elle même de la moitié d’une population donnée me terrifie. Que l’on puisse trouver normal qu’une femme doivent « préserver sa vertu » tandis que l’homme (mâle viril et dominant) puisse assouvir ses petits penchants tranquillos est quand même le signe d’un gros déséquilibre. Et, bizarrement, de plus en plus, en occident il se trouve des gens pour « comprendre » cet état de fait. Comprendre, voir excuser qu’une jeune femme se fasse vitrioler à cause d’un foulard mal porté, qu’un frère tue sa soeur sous le prétexte qu’elle aurait déshonorer sa famille en ayant une relation sexuelle (consentie ou non, d’ailleurs, ça on s’en fout), qu’on lapide une femme adultère ou des personnes homosexuelles, brule des livres, qu’on condamne leurs auteurs à mort etc... etc...
tout cela, au nom de quoi ? De ce satané relativisme culturel, qui veut qu’un acte condamnable ici soit « explicable » là-bas.
Faut-il en déduire que les gens de « là-bas » n’aspirent pas à pouvoir vivre tranquillement sans avoir un garde chiourme officiel ou officieux sur le dos dont, la légitimité ne tient qu’a sa prétendu religiosité ?
Alors, bien sur, à un moment ou un autre un des « idiots utiles » du fanatisme, sort de sa manche l’argument de l’homme de paille. En général ça commence par « oui mais au zétatzuni aussi y a la peine de mort, alors hein... » ou « Y aussi des femmes battues en occident » etc.
En dehors de la bêtise de la mise en balance de phénomènes bien différents, le but est souvent de torpiller la discussion (et par la même la critique légitime des tortionnaires bas du front) et remettre sur le tapis « les 1001 et vice de l’occident décadent ».
Alors, oui, les sociétés occidentales sont loin, très loin d’être parfaites, mais ce sont celles qui permettent encore aux être humains de pouvoir vivre à peu près comme ils l’entendent. Ou la vie d’un homme vaut celle d’une femme et réciproquement. Ou on est libre de décider avec qui on va ou non coucher, vivre ensemble, avoir ou pas des enfants. Le tout sans trop de risque de coercition familiale ou étatique.
Nous sommes sortie petit à petit du corset de traditions et de superstitions séculaires (voir millénaires) et je n’ai aucune envie de voir celles-ci revenir en force. Que ce soit ici ou ailleurs.
L’espèce humaine vaut mieux que ça.
Malheureusement, je crains que nous n’entrions dans une phase de recule de la pensée rationnelle et de la liberté au profit d’un obscurantisme triomphant. Le retour en force de certains phénomènes et courants de pensées (Born again christians, créationistes, cathos intégristes, wahabisme et autres visions autoritaires de l’islam, du christianisme du judaïsme de l’hindouisme etc..) fait monter en moi la sourde angoisse d’un retour des ténèbres. Et, je ne vois que de très faibles lueurs ici ou là tenter de les combattre.
De toutes manières, comment raisonner quelqu’un qui pense que Dieu guide ses actes ? là est la force de l’intégrisme religieux. Il prend sa source dans l’irrationnel et ne peut être combattu par des arguments rationels.