Senatus populusque (Courouve)

Une langue est caractérisée pour une part par les oeuvres qui sont écrites dans cette langue. Le latin est la langue de Cicéron et d’Horace (inter alii), l’anglais celle de Shakespeare et de Dickens (among others). L’étude d’une langue artificielle comme l’espéranto, en laquelle aucune oeuvre majeure n’est écrite, ne présenterait que peu d’intérêt. Le français comporte environ 100 000 mots, l’anglais environ 200 000 ; combien de mots en espéranto ?

Il est bien compréhensible que Marc-O., qui appartient à la communauté juive et a sa famille en Israël (il l’a dit lui-même sur proche-orient.info) soit hypersensible vis-à-vis de tout ce qui pourrait apparaître comme de l’antisémitisme. Après coup, ce bref sketch, qui avait fait rire non seulement la salle mais aussi Djamel Debbouze, est devenu politiquement incorrect. Attention à ne pas étiqueter « raciste » un amalgame, peut-être maladroit, entre l’armée et la politique israëliennes d’une part et la religion officielle de cet Etat, qui n’est pas un Etat laïque, d’autre part. La caricature des religieux, très pratiquée en France lors des débats sur la laïcité, ne peut sérieusement être assimilée à du racisme.

C’est plutôt une redécouverte ; il fut un temps où l’on apprenait le latin à l’école primaire.

D’une manière générale, la qualité de l’enseignement était, sous l’Ancien régime et au XIXe siècle, bien supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui.

Où avez-vous vu que ma dernière partie, sur les difficultés juridiques, soit une reprise d’un discours de Sarkozy ? Ce Sarkozy que je cite effectivement, mais pour le critiquer, quand il voulait réformer la loi de 1905 (depuis, il a fait machine arrière). Quand on prétend discuter, des arguments solides valent mieux qu’une imagination débridée.

C’est déjà appliqué en Allemagne ; Schröder n’a pas perdu, il a seulement moins gagné.