• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Sinbuck

Sinbuck

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 04/10/2008
  • Modérateur depuis le 18/07/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 6 357 113
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 22 12 10
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique









Derniers commentaires



  • Sinbuck Sinbuck 17 octobre 2008 20:51

    Le problème climatique est un problème qui aura et qui a déjà de lourdes conséquences sur l’humanité. Bien sûr que nous sommes responsables, mais on le voit ici, l’impact CO2 est accentué par la Terre elle-même. Et il y a également le Soleil qui, par une activité actuelle plus intense (je suppose) participe au réchauffement climatique. Selon certains, l’activité solaire serai responsable du réchauffement climatique à hauteur de 70 %. Il y eu, au cours de l’histoire terrestre, des périodes ayant connu de fortes concentrations de CO2 dans l’atmosphère. Je ne déculpabilise pas le genre humain, mais les problèmes climatiques sont plus un problème social que liés directement à la pollution de notre biosphère. Par exemple, le CO2 intensifie la croissance du règne végétal, mais c’est vrai que par la montée des eaux, des zones habitées actuellement seront émergées et donc sinistrées. Dans ce cas là, c’est la solidarité humaine qui doit faire face...

    D’autres problèmes agitent la biosphère, et nous en sommes totalement responsables : l’énergie nucléaire et ses déchets (je ne crois pas trop aux équations de la radioactivité, sachant que l’on cherche encore à découvrir de nouvelles particules !), l’attitude et les comportements atroces que l’on inflige aux animaux, la pollution maritime, des fleuves, des nappes phréatiques à cause de la priorité de l’économie sur la biosphère...

    Espérons que nous prendrons plus conscience de notre chère nature. Mais je ne crois pas trop à la perspicacité du pouvoir (politico-économique), par contre, je crois fermement au retour de bâton de la nature. Si l’on tend un élastique, une force de rappel l’incite à retrouver sa position d’équilibre.
     



  • Sinbuck Sinbuck 12 octobre 2008 18:56

    @CAMELEON,

    oui, il s’agit de la bannière de la paix, symbole de l’Agni Yoga fondé par le couple Roerich au début du 20ième s. Mais c’est avant tout un symbole très ancien :

    "Le plus ancien des symboles indiens, Chintamani, le signe du bonheur, et composé de ce symbole et on le trouve dans le temple du ciel à Pékin. Il apparaît dans les trois trésors du Tibet ; sur la poitrine du Christ dans la célèbre peinture de Memling ; sur la madone de Strasbourg ; sur les boucliers des croisés et le blason des Templiers. On le voit sur les lames des fameuses épées du Caucase, connues sous le nom de "Gunda".

    Il apparaît comme symbole dans bon n ombre de systèmes philosophiques. On le trouve sur les insignes de Gengis Khan et de Rigden Djepo ; sur la "Tanga" de Tamerlan et sur le blason des papes. On le voit dans les œuvres des anciens peintres espagnols et du Titien, et sur l’antique icône de Saint Nicolas à Bari et celle de la Saint Serge et de la Sainte Trinité.

    On le trouve sur le blason de la ville de Samarkande, sur d’antiques objets coptes d’Éthiopie, sur les rochers de Mongolie, sur des anneaux tibétains et des pendentifs de Lahul au Ladak et toutes les régions de l’Himalaya, et sur des porteries de l’âge néolithique.

    Il est courant sur les bannières bouddhistes. Le même signe se retrouve marqué sur les coursiers mongols. Rien ne pourrait alors être plus approprié pour assembler toutes les races que ce symbole qui n’est pas un simple ornement mais un signe qui porte en lui une profonde signification." (citation de N. Roerich).



  • Sinbuck Sinbuck 5 octobre 2008 12:57

    @Christophe,

    c’est pourquoi j’insiste sur le discernement exegible entre la conscience de masse et la conscience de soi exigible dans notre société médiatique, globalisée et surtout déséquilibrée d’un point de vue économique, humain, climatique...




  • Sinbuck Sinbuck 5 octobre 2008 01:34

    @Christophe,

    L’entropie est une notion essentielle qui définie et oriente la flèche du temps. Une des questions clé est l’information (ou événement probable, ..., puis réel) et se qu’elle représente pour comprendre le système qu’elle décrit. L’entropie est toujours positive, c’est à dire que l’énergie se dégrade et que le « désordre » augmente dans le système (en physique). Cela veut dire que l’on a toujours plus de difficultés pour remonter à l’état initial du système d’où la notion d’irréversibilité en thermodynamique. C’est pourquoi j’associe ce concept d’entropie à l’information journalistique et cette théorie de Shannon est de plus en plus étudiée en sciences humaines.

    Par rapport à la notion de conscience, d’où le titre du billet avec le mot cognition qui définie globalement la faculté de connaître, l’information se doit de travailler dans ce sens. La culture de la conscience de masse, telle qu’elle est présentée par les médias, analyse et décrypte le monde par des statistiques ou des rapports de bureaucrates, d’experts et autres qui regardent le réel à travers des opérateurs mathématiques, des pourcentages, des moyennes qui vident de sa substance toute la valeur humaine des faits. La culture de la conscience de masse s’exprime par une vulgarisation/simplification excessive de la réalité. Certes, la conscience de masse se développe via une interaction avec l’environnement (comme chez les animaux), mais cette conscience est seulement « sensible » par opposition à « cognitive ». Avec le développement de l’abstraction dans les systèmes de la pensée humaine, la personnalité (mi-extérieure, mi-intérieure) s’oriente de plus en plus vers le mental qui occupe maintenant la place de la réalité. L’individualité grandissante est la conséquence d’un processus d’introspection/computation toujours plus performant. Le mental rationnel, j’entends, celui qui par des mécanismes archaïques, par déduction et induction, par une logique causale, s’enroule sur lui-même et s’éloigne d’autant plus de la réalité inter-dépendante de toutes ses parties constitutives.

    Par contre, une vision globale exige une synthèse d’un grand nombre d’évènements et d’informations, le raisonnement cartésien est impuissant dans ce contexte, et pourtant il règne en maître sur le trône de l’objectivité journalistique. Mais ce n’est qu’une illusion, ou du moins une approximation, les facultés pensantes peuvent se développer à partir de la pensée des autres que l’on rabâche ou bien par l’effort consistant à penser par soi-même. C’est la conscience de soi qui s’émancipe dans ce cas, pour reprendre un de tes termes. C’est pourquoi j’ai insisté sur la nécessité des médias à cultiver la transmission de l’information de manière à rendre libre l’individu et la « pensée autonome de chacun ». Mais l’information est clairement orientée et distillée par des séparations successives qui ne permettent pas de décrire la réalité (création d’entropie).

    Sur un forum ouvert de type Internet, je crois (et j’espère) que le moi profond a plus de chance de s’exprimer que le moi superficiel car l’interaction de la conscience sensible (extérieure, celle du corps) perturbe moins la faculté de penser.



  • Sinbuck Sinbuck 4 octobre 2008 20:54

    Dans cette phrase : "ce n’est pas parce qu’une information a peu de chance de se produire, qu’elle est importante", on peut remplacer le mot "information" par le mot "évènement" en ce qui concerne le journalisme.
    Pour Shannon, une information désigne un ou plusieurs évènements "choisis" ou "décidés" parmi un ensemble fini d’évènements possibles. (Christophe a raison, il y a derrière tout cela une analogie avec la notion d’entropie...).
    En fait, la description journalistique des faits qui se produisent en France, est saturé de "faits divers". Ce genre d’information n’apporte rien comme matière essentielle pour comprendre l’état de notre société. Ce sont en général des faits "qui ont peu de chance de se produire" et qui, par leur côté unique, représentent une information de choix pour les journalistes : c’est une erreur ! Et j’estime (à la louche), dans le journal de 20 h, à plus de 60% ce genre d’information.
    Ce qui nous intéresse, citoyen du monde, c’est une information quotidienne de fond qui sert notre compréhension de la société. Les journalistes ont un devoir de SERVICE et de bonne volonté mise en oeuvre pour éveiller la conscience et non pour nous endormir sur des faits qui n’ont aucune importance d’un point de vue global.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv