Les syndicats font mine de s’étonner de la situation en trouvant des coupables faciles alors que : 1) le journal est en déficit chronique depuis toujours, situation bien connue ; 2) la stratégie du "trio" constituant à créer un groupe de presse a permis d’éviter pendant des années les ajustements douloureux indispensables tôt ou tard - que refusaient constamment les personnels du Monde - en renflouant les caisses ; 3) Le Monde vient de perdre 1 an sans faire aucune mesure d’économie du fait de ses guerres internes impulsées par la rédaction ; 4) La rédaction a décidé de démanteler une partie du groupe et refuse obstinément une recapitalisation : il n’y a donc plus d’alternative à une restructuration radicale du quotidien ; 5) toute la presse quotidienne nationale doit de toute façon prendre des mesures difficiles du fait de l’effondrement du marché publicitaire.
Cet article est du grand n’importe quoi. Le Monde n’a pas tort de considérer le journalisme citoyen comme un grand café du commerce virtuel. Vous parlez du scandale que constituerait l’appel de J-M Colombani à voter pour Ségolène Royal, en omettant de dire que c’est ce que le directeur du Monde a toujours fait à TOUTES les élections présidentielles (notamment Mitterrand en 1981 et 1988, Jospin en 1995 et 2002).