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skifometre

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  • skifometre 1er novembre 2010 16:09

    En ce qui concerne l’avis orienté de notre « Dupont national » sur l’évolution du PIB sur la base des prévisions les plus pessimistes et sur le fait qu’à son sens, 5 points de plus pour les retraites sur un budget qui s’est multiplié par deux, c’est pas faisable, il faut juste qu’il comprenne que la gestion des finances serait saine si elle se faisait dans le style « gestion en bon père de famille ».

    La stupidité crasse, le cynisme et le vrai scandale c’est de dire : -je cite- : « si on prend ces 5%, ils feront obligatoirement défaut dans un autre secteur (salaires peut-être ?) » et dire un peu plus loin : -je cite- : « le PIB n’est pas à ma connaissance le montant des dividendes à distribuer au Capital ». Deux conneries pour le prix d’une : personne ne dit que les dividendes à distribuer le sont dans le PIB ! Seule l’Entreprise peut décider de reverser des dividendes. Rien à voir avec le PIB qui est affaire de l’Etat. Sauf que si l’Etat ne siphonnait pas l’Entreprise, cette dernière pourrait payer à la fois des salaires décents donc permettre le paiement de retraites décentes en même temps que la distribution de dividendes ! Voilà précisément toute l’hypocrisie de cette vision des choses. La pression fiscale : oui, les dividendes : encore oui . Les salaires : non.

     Sait-il de quoi il parle ou joue-t-il à la baballe avec des sujets qui le dépassent ?

    Evidemment oui, si les retraites (ainsi que la Sécu d’ailleurs) faisaient partie des préoccupations premières des politiques, on pourrait les payer sans problème. Et en gérant correctement l’ensemble des besoins du pays, plutôt que d’envoyer l’argent dans tous « les circuits prioritaires », les mêmes circuits qui depuis toujours assurent la ré-élection des mêmes par un népotisme criant, on vivrait tous mieux. Une société progressiste est une société dans laquelle on travaille moins pour gagner plus ! C’est à ça que sert normalement la productivité. De meilleurs salaires. De meilleures conditions de travail. Un pouvoir d’achat et un niveau de vie toujours en hausse. Plutôt que cette vision mesquine, petite, frileuse, étriquée, paternaliste, arrièrée et digne du 19e que nous sert Dupont-Lajoie. Une vision calquée sur celle des banques qui font du fric avec l’argent de notre boulot qu’on leur dépose mois après mois et qui, non content de nous le prêter ensuite sous formes de prêts à taux prohibitifs, le jouent en Bourse, le perdent et le récupèrent ensuite grâce à l’Etat qui assure la ponction régulièrement…

    Il n’y a objectivement pas de problème à régler une somme de 200 milliards quand on en a 2000 dans on porte-monnaie !

    Surtout quand on est totalement assuré de voir tomber ces 2000 milliards année après année dans le porte-monnaie en question !

    « Régler » le problème des retraites n’est pas le mot exact. C’est « avoir la volonté » de payer les retraites dont il faut parler aujourd’hui. Et si pour les payer, il faut changer certaines choses, alors oui, il faut cesser par exemple de dilapider chaque année sans ménagement un budget pourtant en mesure de payer à la fois les retraites, la Santé et le reste, pour en être réduit ensuite à emprunter chaque année de l’argent sur les Marchés financiers et s’endetter parce qu’il ne reste plus rien !!!

    Ceci dit, peut-être est-ce le sens de la vie que de revenir à une vie digne du Moyen-Age, naître dans la boue, vivre dans la misère et mourir à vingt ans d’une appendicite parce que l’opération chirurgicale coûte trop cher ? Pendant qu’une minorité se goinfre…

    On a franchement rien à foutre de votre égo démesuré et de votre besoin de prouver à tout le monde que vous avez tout compris mieux que tout le monde. Et quand vous subirez votre licenciement économique, acceptez donc avec le sourire votre mutation en Roumanie, Turquie ou en Inde pour un salaire mensuel de 700 euros. Sans congés, sans Sécu, sans garantie de retraite, ni médicaments, ni la moindre bande Velpo… Merci l’Europe.

       



  • skifometre 1er novembre 2010 12:05

    Qui dit que -je cite- : « bientôt il n’y aura plus qu’un cotisant pour un retraité... » ?  :
    C’est Dupont ! Et il a raison...

    En bon avocat de la politique actuelle, il enfonce allègrement le clou en nous décrivant la situation vers laquelle nous nous acheminons.

    Notre brave Dupont, en confondant les effets et les causes, perd de vue que c’est notamment le levier de commande de la maîtrise du chômage dans ce Pays qui reste la clé.
    Eh oui ! En asphyxiant les PME par une pression fiscale qui leur interdit toute possibilité d’embaucher (je rappelle ici qu’un salaire versé x coûte 2x voire 2,5x à l’entreprise), l’Etat bloque du même coup l’évolution naturelle de la population active et sa capacité à produire les cotisations qui payent les pensions des retraîtés, retaités que nous serons tous un jour, ne l’oublions pas ! Parce qu’en réalité, la seule garantie du paiement de nos retraites, c’est nous-mêmes. Nous sommes nos propres « banquiers », les seuls fiables en ce bas monde, la seule garantie sur laquelle les uns et les autres, nous puissions nous appuyer. Dresser les actifs contre les retraîtés comme si les uns étaient les esclaves des autres, c’est faire le jeu de la politique actuelle.
    Qui dit embauches freinées et chômage maintenu, dit taux de cotisations versées par les salariés contrôlé et dans le même temps taux de cotisations patronales élevées. Dans le même temps, la productivité qui n’a cessé de croître, elle, et qui pourrait constituer le seul moyen de pallier aux taux de cotisations qui n’ont cessé d’augmenter ces dernières décennies, cette productivité est utilisée au seul profit du Capital et, dans ce cadre, beaucoup plus dans les gains d’une minorité plus que dans l’Investissement évidemment.
    Le résulat est évident : la masse salariale est toute désignée pour devenir ces dernières années le bouc émissaire qui plombe la rentabilité de l’Entreprise. C’est tellement facile ! on siphonne toute capacité de l’Entreprise à payer des salires décents aux gens et à auto-investir en la pressurant fiscalement et lorsque bien sûr, il ne rest plus rien, on désigne les travailleurs pardon ! les « salariés », autrement dit les fainéants qui atatendent de recevoir un salaire... une fois que la vache est totalement traité, on dit C’est un comble dans la mesure où sans masse salariale, il n’y a plus d’Entreprise !!! Un peu comme si une voiture se plaignait du poids et de la plce qu’occupe le moteur !!! Encore heureux qu’il existe encore un salaire minimum et une Inspection du Travail dans ce pays !!!
    tutrement, comment expliquer les salaires ridicules que l’Etat verse aux jeunes apprentis ? Comment expliquer que l’on préfère virer « un vieux de 50 ans ou plus » sans qu’il ait eu le temps de former un jeune, de lui transmettre son savoir et ses compétences professionnelles ; ce qui accessoirement permettrait au gamin d’entrer dans le monde du travail plutôt que rester au chômage jusqu’à 25 ans minimum ? 


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