Aaaaaarg !!!!! Noooooon !!! je suis touché à mort par ces terribles accusations qui me ramènent aux HLPSDNH (« heures les plus sombres de notre histoire »)
ça y est, la reductio ad hitlerum est en marche, vous avez mis du temps monsieur Morice... C’est ainsi que vous traitez vos contradicteurs ?
J’ai relevé une erreur méthodologique (pathétique pour un « professeur » d’histoire-géographie), et vous me traitez de révisionniste ?
Je n’ai jamais dit qu’il n’avait aucune responsabilité, je veux dire qu’on ne peut pas imputer toutes les décisions du régime à sa seule personne. C’est simple non ? Il faut apprendre à lire Morice.
Toute la confusion de votre article se trouve dans le titre : « Pétain, ou le régime de l’exception ordinaire ». Pétain n’est pas un régime.
Je réagis juste à une confusion dans la méthode historique.
Non, on ne peut pas réduire le régime de l’Etat français, avec toutes ses tendances idéologiques parfois contradictoires et ses différentes phases dans le temps, à un homme. Question de rigueur. Sinon, tous les contresens sont possibles. Et cela n’est pas valable que pour ce cas précis.
Tout cet article est fondé sur une confusion inacceptable venant d’un ancien professeur d’histoire et géographie qui joue au curé antifasciste à longueur d’articles : celle entre le régime de l’Etat français et la personne du maréchal Pétain.
Car en effet le régime dit « de Vichy », qui a incontestablement pris des mesures antisémites et parfois au-delà de ce que demandait l’occupant, rassemblait des personnalités aux idées très différentes, du socialisme révolutionnaire simili-fasciste paneuropéen au monarcho-traditionnalisme nationaliste et anti-germaniste. Pétain était plus proche de la seconde tendance que de la première, dont Darnand était un des plus éminents représentants. Cette seconde tendance dont était proche Pétain a d’ailleurs fourni bon nombre de recrues à la résistance dès les débuts, bien avant que ne s’y joignent les communistes. (Il faut lire Un paradoxe français,antiracistes dans la collaboration, antisémites dans la résistance de Simon Epstein).
Je soutiens donc que Pétain n’est pas à lui seul Vichy, et que différentes tendances se sont affrontées au sein de ce gouvernement. Défendre Pétain n’est pas défendre Vichy !