@Nicole Cheverney En un premier temps vous avez su faire la part des choses mais la suite révèle un manque de discernement. Quand à la compassion me concernant, je ne l’ai pas attendue de la part de plus grosses pointures que vous, alors permettez moi de cultiver mes tomates et d’aller à la pêche loin de vos turpitudes.
Madame, il est des conditions de travail dans le journalisme qui dépassent parfois le confort douillet de l’anonymat des conseillers de salon. Surtout lorsque l’on ne rédige pas sous un pseudo, ce qui a toujours été mon cas dans le journal régional où j’ai sévi. Il y a des dangers qui dépassent largement le cadre de la pointeuse et des états d’âme à la machine à café. Pour avoir exercé dans dans des conditions parfois « délicates » : confrères menacés, voitures plastiquées, Balles de 11,43 dans la boite à lettre,« pressions » de la police, des institutions de l’État, des clandestins, politiques ou voyous, affairistes de tous poils et j’en passe, tout sauf la rubrique « chiens écrasés ». Je me suis efforcé de ne pas jouer les héros, de relater simplement les faits, d’éviter les manipulations d’où qu’elles viennent. J’ai fait en sorte d’être un journaliste honnête qui profitait des quelques espaces de liberté qui lui étaient offerts pour rester logique et cohérent. Au lecteur du journal de comprendre le coté subliminal. J’avais une famille à préserver et pas beaucoup de temps pour l’auto flagellation ou jouer au chevalier Bayart. Aujourd’hui je peux marcher la tête haute car je ne me suis jamais compromis. Un dernier mot, j’exerçais dans l’île de Beauté aux pires moment des années de plomb et je continue de plaindre mes confrères actuels qui tentent de garder cette difficile ligne de conduite.