Les femmes qui ne desirent pas d’anesthesie doivent toujours se justifier (l’article le prouve amplement), en revanche, on demandera rarement a une femme qui opte pour la peridurale d’exposer les raisons de son choix. Vous ne voyez toujours pas "ou est le probleme ?".
Premier accouchement, je devore la litterature justement, et surtout je me rejouis des promesses de la preparation a l’accouchement : "osez demander a bouger, deambulez dans le couloir, n’hesitez pas car le personnel appreciera que vous ne restiez pas passive".
Realite le jour de l’acccouhement (dans la meme maternite que la preparation) : sur le dos, pas bouger car monitoring en continu, perfusion obligatoire et reprobations de la sage-femme (soupirs, roulements d’yeux, haussements d’epaules) face a mon refus d’une anesthesie. Ma "chance" ce jour-la a justement ete "trop d’accouchements en meme temps" donc une sage-femme debordee qui n’a pas eu trop le temps de me harceler.
Si l’acces a la peridurale est un progres, c’est le droit de la refuser qui est loin d’etre acquis dans la pratique.
Peut-on sincerement penser qu’une femme prete a accoucher sans anesthesie/paralysie fait ce choix car elle n’a jamais entendu parler des "douleurs de l’enfantement", que les recits d’accouchements horribles ne sont pas encore parvenus a ses oreilles ? Faut-il que le personnel medical les lui rappelle ce jour la ?